« Je n'ai pas retenu le meilleur ni le pire de ces choses : est resté ce qui l'a pu. » Faisait dire PAUL VALÉRY à Monsieur Teste.
Octogénaire sans hobby je devais tuer le temps... en attendant la reciproque. Et quel meilleur passe-temps que de le remonter ? L'historien ou le biographe aurait su s'intéresser à des événements significatifs ou à des hommes célèbres. Le dilettante que je suis s'est contenté de grappiller, ici ou là, des anecdotes, des observations, des réflexions pertinentes (?), des mots plus au moins bons, des racontars, des commérages... Je les ai associés, assaisonnés à la sauce de mon imagination et tenté d'en faire des nouvelles.
J'ai situé la première de ces histoire en 2018. Ce futur proche m'a permis de m'affranchir du caractère un peu extravagant de la chute : dans l'avenir tout peut être plausible. Pour la suite, j'ai retenu une, deux, voire trois anecdotes par décennie calendaire, jusqu'en 1918.
Le siècle écoulé a été, plus que tout autre, riche en révolutions, transformations... en particulier pour ce qui concerne les mœurs et la technologie. L'évolution sociale, l'accroissement des richesses et la multiplication de gadgets n'ont malheureusement pas permis de juguler la barbarie, la misère ou la bêtise. Mon but n'est évidemment pas d'en rendre compte ; je me suis juste intéressé à quelques faits divers. Mais les historiettes que je conte ont un point de départ authentique ou renferment des éléments de vérité. Elles sont, le plus souvent, en rapport avec un événement réel, qu'il soit sociologique, économique ou politique.
Une lettre d'une suicidée pour changer la vie de deux personnes.
Noire sur blanc, une feuille à l'intérieur d'une enveloppe fermée et oubliée dans un classier vert depuis des années. Elle a peut être dû m'oublier ou peut être qu'elle le fait exprès mais dans tous les cas j'attends qu'on me lise, je suis patiente, très patiente même car je vois de la lumière.