laratila
Maxence brûlait d'un désir qu'il n'osait avouer : depuis des mois, Aniol occupait trop souvent ses pensées. A la seconde où il l'a vit se retourner vers lui le jour de la réunion, son cœur s'emballait presque autant que les moteurs qu'il devait apprendre à maîtriser. Aniol, de son côté, remarquait immédiatement la manière dont son regard se posait sur elle, un peu trop longtemps, un peu trop intensément. À chaque briefing, leurs épaules se frôlaient, leurs voix se cherchaient, et la tension entre eux semblait pulser dans l'air comme un courant électrique. Chaque geste, chaque sourire retenu, réveillait une attirance de plus en plus difficile à dissimuler - une chaleur prête à éclater au premier moment volé.