OS LARRY No. 2 ─ On pourrait être plus

7.5K 339 67
                                    

Bonne lecture ! •

Harold Edward Styles est mon meilleur ami depuis des années indénombrables. Dix ans ? Ou peut être douze ou treize ? Il est même possible que nous soyons inséparables depuis sa naissance, puisqu'il est d'environ deux ans mon cadet.

Ma mère, Johanna Tomlinson, et la sienne, Anne Cox, sont meilleures amies depuis leurs années à l'université. En 1991, ma mère donna naissance à son premier enfant ; moi, Louis William Tomlinson. C'est donc, naturellement que quelques années plus tard, Anne accoucha, elle aussi, d'un petit garçon, Harry, qui prit le nom de famille de son père, Des Styles. Elles sont restées en contact toutes ces années et le sont encore aujourd'hui. C'est ce qui explique clairement pourquoi Harry et moi, nous nous connaissons depuis le berceau.

Nous sommes inséparables depuis la maternelle. Je ne faisais pas partie de son école puisque je suis plus vieux que lui mais nous nous voyions tous les mercredis et tous les weekends. En primaire, en plus de nous voir en dehors des cours, nous passions toutes nos récréations ensemble à faire les quatre cents coups. Bien sur, les surveillants finissaient toujours par nous séparer. Il se retrouvait souvent assis sur un banc alors que les autres enfants jouaient en guise de punition. Et moi j'étais assis sur un autre banc similaire en face de lui. Nous rendions fous ces maudits surveillants en nous lançant des regards qu'ils ne comprenaient pas et nous partions à courir et ils essayaient en vain de nous poursuivre.

Ils ne nous comprenaient pas. D'ailleurs, personne ne nous a jamais compris.

Mes trois premières années au collège ont été extrêmement difficiles. J'étais alors séparé d'Harry parfois plus de trois jours d'affilé. Ça parait vraiment dramatique, je sais. Pourtant c'est la réalité. Je m'arrangeais donc pour aller le chercher à la fin des cours et nous allions chez moi pour passer du temps ensemble. Il restait souvent à manger à la maison, tout comme je restais souvent manger ou même dormir chez lui. Évidemment, j'avais sympathisé avec d'autres types de l'établissement mais c'était différent. Ce n'était pas comme avec Harry, tout simplement.

J'appréhendais tellement de passer en Seconde et d'être à nouveau séparé de mon meilleur ami que j'avais fait tout fait pour foirer mon année et pouvoir donc rester une un peu plus longtemps avec lui au collège. Malgré tout, à la fin de ma deuxième année de Troisième, je ne pus repousser l'échéance. Alors je rentrai au lycée, perdu sans Harry. Cela ne m'empêcha pas, là non plus, de me faire des amis mais j'arrivai toujours au même point : ce n'était pas comme avec Harry.

En Terminale, il me rejoignit enfin dans ce lycée minable pour une simple et courte année. Je réussis mes examens avec succès et entrai l'année suivante en fac de lettres. Là aussi, je ne pus m'empêcher d'être triste d'être à nouveau séparé de lui mais les cours, bien qu'ils ne soient pas très nombreux, me prenaient énormément de temps. Les révisions également. Si bien qu'Harry passa au second plan pendant deux ans. Je le voyais toujours, cela va de soi, mais seulement deux à trois fois par mois car la faculté se trouvait à Londres et mon appartement aussi alors qu'il habitait à Doncaster, qui n'est pas la porte à côté.

Puis vint le jour où il obtint les résultats de son baccalauréat, il s'empressa alors de me les communiquer : il avait réussi avec la mention très bien. Ce n'est pas étonnant lorsque l'on sait qu'Harry est un vrai bosseur et que, dans un sens, je lui ai sûrement rendu service en ne gardant que très peu contact avec lui. Cela lui aura au moins servi à se concentrer un temps soit peu sur ses études.

Je suis en vacances. En vacances d'été, pour être plus précis. Mais avant d'en profiter, je dois aider Harry à s'installer dans mon appartement londonien et ensuite, lui faire visiter Londres. Du moins, je pourrais commencer par là quand il daignera enfin montrer son nez, il est en retard. Il pourrait faire un effort, tout de même. Cela fait six mois que l'on ne s'est pas vus.

OS LARRY ET ZIAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant