La pluie venait tout juste de cesser de tomber. Simon sortit de la voiture puis ouvrit le hayon et le chien sauta à terre.
Simon laissa l’animal se dégourdir les pattes, le temps qu’il enfile sa veste et attrape sa canne à pêche et son panier.
Tenant le chien en laisse, Simon emprunta l’abrupt chemin de hallage qui menait à la rivière. Dans un virage, il y avait
des dizaines de troncs de sapins calibrés, soigneusement empilés
et marqués à la peinture rouge, qui attendaient qu’on vienne les chercher. Une fois parvenu sur la berge, Simon remonta la rivière sur une centaine de mètres, jusqu’à l’endroit où se trouvait sa
barque cachée sous une épaisse couche de fougères. Il attacha la laisse à un arbrisseau. Le chien était nerveux, tirant sur la laisse en
direction de l’aval et couinant comme un rongeur pris dans une nasse. Simon déposa la canne et le panier au sol. Il entendit alors un craquement dans son dos, comme une branche qui se brise. Il
se retourna, mais ne vit personne, ni rien d’anormal dans le décor.
Le chien se mit à aboyer. Simon le fit taire, puis retira les fougères et entreprit de retourner la barque pour la pousser jusqu’à l’eau.
Ce fut au moment où la coque basculait que Simon comprit qu’il n’irait pas pêcher ce jour-là, pas plus que les jours suivants.En se retournant la coquille de noix sur laquelle il partait pêcher tous les jours les emporta lui et son chien dans un monde ; où règne le froid, la peur et d'autres sensations désagréables ; indescriptible tant il était sombre et glacial.
Simon essaya de retourner vers le ciel mais il se faisait emporté par les courants des profondeurs, il n'aurait jamais cru que ce lac puisse être si profond. Peut-être était-ce la nature qui voulait lui faire payer le nombre de fois où il avait braconner les canards qui peuplaient ce lac cet endroit mystérieux.
Simon bien que très effrayé senti son instinct se réveiller et lui souffler de se laisser emporter par les courants, il était un excellent nageur mais pourtant ce jour-là rien aurait pu réussir à le faire remonter jusqu'à la surface
En s'enfonçant dans les profondeur du lac Simon se faisait accrocher par les différentes algues et sentait les poissons des profondeurs tels que les silures tournant autour de lui, inoffensifs mais très effrayants.
Il commençait à ne plus pouvoir respirer il sentait sa gorge se serrer et ses poumons chercher désespérément ce gaz si précieux à sa vie.
Comme son instinct l'y avait forcé il toucha bientôt de ses mains le fond du lac.
Contrairement à ce qu'on aurait pu penser d'un lac perdu au milieu d'une forêt le sol était recouvert de sable fin qui ne le blessa pas.
Simon ne comprenait pas pourquoi son instinct l'avait poussé à aller aussi profond.
Il ne savait s'il remonterait un jour à la surface
En regardant autour de lui, en essayant d'apercevoir quelque chose malgré l'eau trouble, il prit un peu de temps pour se calmer et vit une surface métallique brillante.
Il s'approcha, et découvrit que c'était une trappe.
Il s'interrogea, que pouvait faire une trappe métallique au fin fond d'un lac ?
Puis il constata un phénomène étrange, de la lumière s'échappait légèrement de la trappe il essaya ; après avoir vu cette preuve de vie, même s'il ne comprenait pas qui pouvait se trouver au fond d'un lac ; d'ouvrir la trappe en cherchant la poignée. Quand il la trouva, un phénomène assez étrange se produisit. Une bulle d'air se forma autour de lui ce qui lui fit du bien car il s'était rendu compte qu'il n'avait pas respirer depuis plus d'une minute.
Il réessaya d'ouvrir la trappe qui s'ouvrit sans aucuns problèmes alors qu'il avait bataillé pendant plusieurs secondes juste avant.
Il découvrit des escaliers sinueux, sa curiosité ou sa folie ; on ne saura jamais ; l'ayant perdu, personne ne revit plus jamais Simon ...
VOUS LISEZ
Étonnant voyageur, nouvelles
Short StoryMes différentes nouvelles de participation au concours Étonnant Voyageur, y compris celle de 2021.