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POV ISAAC DANIELS.



Je souffle en arrivant enfin à Neuilly. C'est toujours chiant de faire presque vingt cinq minute de trajet jusqu'à chez Lysa. Faut que je retravaille ma patience c'est sûre.


Je ne mets pas longtemps à arriver chez elle, j'émets deux coups contre la porte d'entrée qui s'ouvre sur sa mère.


- Bonjour Isaac, comment vas tu ?

- Merci, bien et vous ?


Elle m'effectue la bise en complimentant par la même occasion mon parfum. Je souris embarrassé en demandant si Lysa se trouve ici. Elle me répond qu'elle se trouve dans sa chambre, et je m'empresse de fuir à l'étage rejoindre la chambre de madame. J'émets deux coups contre sa porte et une fois que j'en ai l'autorisation, j'entre dans la pièce et la trouve en train de brosser ses cheveux humides. Elle s'arrête alors que je m'assieds sur son lit.




- Tu voulais me parler de quoi ? Laisse moi le dire à ta place, le fait que cette photo de Toscane et toi enlacés tourne sur snap ? Que tu étais à la limite de me tromper ?


- Et toi, tu veux bien me parler du fait que t'aies harcelé Toscane pendant près de deux mois en troisième ?


Elle ouvre les yeux comme figée sur elle même, et s'arrête dans le brossage de ses cheveux.


- Qu'est ce que tu me racontes ?


- Ose me mentir droits les yeux là tout de suite. Je ne sais même pas là, ce qui me retient de m'en aller et d'agir à présent en tant que célibataire.



- Attend, tu vas vraiment me quitter pour Toscane ?!


- J'en ai accepté des choses lysa entre vous deux. Mais savoir deux ans après, que c'est en faite la fille que j'aime qui harcelait une fille que je considère comme ma sœur, je n'accepte pas.


- Je ne l'ai pas harcelée.



- Mens toi à toi même si ça te fait plaisir. On fait quoi maintenant ?


- Comment ça on fait quoi ? On ne va pas se séparer pour Toscane ! C'est toujours ce qu'elle a voulu, mettre le bordel entre nous ! Elle t'aime Isaac putain ! Tu vas le comprendre dans combien de temps ?! Un beau jour elle va t'ouvrir ses jambes et t'iras tête baissée, juste parce qu'elle te baratine de choses fausses !

- Elle au moins, n'aura harcelé personne.



Elle arrête tout mouvement en me lançant un regard des plus noirs.


- C'est d'une meuf comme elle que tu veux ? Bah vas y ne perd pas ton temps alors ! Va la rejoindre, elle ne sait que faire ça, ouvrir ses jambes celle là !


- On va remettre les pendules à l'heure, parce que je crois j'ai été trop gentil avec toi. J'ai grandie avec Toscane, je la connais depuis qu'on a deux ans, que ça te plaise ou non, on aura toujours à se voir. À ce que je sache, nous deux à la base c'était toi qui m'avait ouvert tes jambes alors ne vient pas cracher sur Toscane alors que tu es connue, pour avoir cette pratique. C'est mieux si tu m'oublies, tu pouvais faire tous sauf ça. Et ça, ça ne passe pas.



- Non... Non... Isaac !


Je me détache elle et claque sa porte, alors que j'entends qu'elle se met immédiatement à pleurer.



J'ai passé la journée chez mes grands parents en veillant à bien leur dire que désormais, on arrête de me parler de Lysa. Je suis partagé. Est ce que c'était la bonne chose à faire de quitter lysa ?


J'émets deux coups contre la porte verte, en frottant mes mains l'unes contre l'autre. La porte s'ouvre sur la congolaise qui me regarde avec les yeux grands ouverts, surprise de me voir chez elle sans l'avoir prévenu surtout. Je la regarde moi également surpris, surtout face à son accoutrement. Toscane a toujours été comme ça de toute de façon. Mettre peu de vêtements même en hiver pour après venir pleurer à mes pieds, pour que je lui passe mon manteau.


Cette fois elle est vêtue d'un pantalon patte d'éléphant, et d'un haut court qui lui arrive juste un peu en dessous de la poitrine. Ses cheveux qui étaient auparavant dans des mèches sont à présent libérés, un chignon bas avec deux mèches bouclés sur les côtés qui pendent.



- Tu me fais peur. Tu vas bien Isaac ?



Non Isaac, ferme ta gueule.
Je ne peux pas m'empêcher.

- Pourquoi tu m'as caché que c'était lysa qui t'harcelait ? Je demande méchamment.

Elle ouvre grand les yeux et entrouvre ses lèvres sûrement pour dire quelque chose, mais elle se rétracte.


- Tu m'aurais écouté dans les deux cas ?


- Je ne sais pas, mais je ne serais pas arrivé au point de me séparer d'elle.

- Je rêve ou t'es en train de dire que c'est ma faute, si vous vous êtes séparés ?

- C'est en partit à cause de toi. Tu m'aurais dis ça bien avant que je me mette avec Lysa, je ne me serais jamais approché d'elle. J'apprends ça, après plus de cinq mois de relation. Je dois agir comment maintenant ? Comment tu veux que je regarde ton père dans les yeux tout en sachant que la responsable du mal être de sa fille il y'a trois ans, est en faite ma copine ?


- Tu vois c'est exactement pour ça que je ne voulais pas te le dire. Tu m'énerves. Il faut toujours qu'avec ta Lysa, ça devienne ma faute.

- Parce que ça ne l'est pas ? Quand tu te mets à cracher sur tous les toits sur elle, ça ne l'est pas peut être ?

- Isaac je ne sais pas si t'es aveugle mais ça fait genre neuf ans que je suis à fond sur toi. Alors mon comportement est tout à fait normal.

- Et moi non toscane, c'est ça que tu ne comprends pas. J'aime Lysa, et il faut toujours que j'arrive à me mettre dans un bourbier car tu en es toujours la cause. Je te le dit et le répète, t'es comme ma petite sœur on a grandit ensemble tranquille, mais ce n'est pas parce qu'on se connaît depuis petits que tu as cette place d'indispensable Toscane.


- Je rêve ? Dis moi que je rêve là ? Elle frappe mon torse énervée. C'est moi qui me fait harceler par ta putain d'ex qui me rappelle elle aussi chaque jours que j'aime un garçon qui ne m'aime pas de la même manière, et c'est avec moi que tu préfères prendre tes distances ? Ok Isaac, puisque je ne suis pas indispensable on a qu'à plus se parler nous deux, fais ta vie, et je fais la mienne. T'inquiète pas, des grosses salopes comme toi, il y'en a partout, tu seras très vite remplacé puisque tu ne m'es pas INDISPENSABLE. Va te faire foutre, je te hais putain !


Elle claque la porte en pleurant, alors que sourcil froncés et tendu au max, je descends les escaliers croisant en chemin son père et un métis qui l'accompagne.


- Oh tient Isa-



Sa voix reste perdue dans le hall après que j'eus claqué la porte de l'immeuble.























ça chauffe entre les deux 👀

𝐓𝐎𝐒𝐂𝐀𝐍𝐄 ; 𝘱𝘢𝘳𝘪𝘴 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant