Ni vilain, ni héros.

VII

  Personne n'osait parler.
Un silence de mort.

  Ce fût la maîtresse de maison qui prit la parole en premier.

"Si je comprends bien, ce sont quatre personnes, qui ne devraient pas exister, qui nous sont tous apparus? Une sirène, un vampire, une sorte de gardienne de la nature et un loup garou?"

Tant ces propos semblaient insensés, elle se pinça.

"Ils ne semblent pas nous vouloir du mal. Eric nous a même dit comment détruire les monstres de la dernière fois.
-Des diablotins." Précisa Izuku.

"Il faudrait s'entraîner d'avantage, non?" Demanda Mina.
"Pourquoi?" Répondit Togu.

"Nous avons eu du mal avec les diablotins. Si les Maîtres apparaissent, et dans la logique des choses, ils seront beaucoup plus fort, nous serons forcément vaincu.
-Je n'ai pas eu de mal ! " objecta Katsuki.

  Il n'avait pas été faible. Il était le numéro 1 des héros.

"Mina soulève un vrai point. Nous devons nous entraîner. Et si on réunit nos forces, nous augmenterons nos chances de les vaincre.
-Comment ça, Momo-San?
-Vous vous rappelez de la seconde B? Si on fait appel à eux aussi, Todori-kun, ce serait mieux."

  Ils hochèrent. Hanta se saisit de son téléphone et envoya un message aux héros.

Il cliqua sur envoyé. Et une explosion se fit entendre.

  Ils eurent tous la même pensée : ce sont leurs ennemies qui sont revenues.

"Nous n'avons pas de temps à perdre. Un Maître est venu." Fit une voix.

"Alya !" Cria Tsuyu. "Tu as des jambes?"

  La sirène sourit.

"Pas pour une longue durée. Je suis là pour vous accompagner dans votre bataille. "

  Katsuki grogna. Elle rit une nouvelle fois.

Tu ris beaucoup pour un mollusque. "
-Le mollusque, en attendant, est plus fort que toi, Kacchan." Nargua-t-elle.

  Il s'apprêtait à répliquer, mais elle le coupa.

"Nous n'avons pas de temps à perdre."

  Tous d'accord, ils se mirent en chemin, allant vers la où semblait se passer la nouvelle bataille.

  La grenouille, dans ses pensées, ne remarqua pas la tête d'oiseau se dirigeait vers elle.

"Assures-toi de t'en sortir indemne. On se doit une discussion."

  Elle hocha.

"Toi aussi."