Reiner Braun x Berthold Hoover
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Un fort coup de tonnerre retentit qui a presque secoué le bâtiment. C'était presque deux fois plus fort que celui qui a sorti Reiner d'un cauchemar et qui a laissé ses yeux écarquillés et son cœur battu. Les autres cadets semblaient dormir ou du moins faire semblant pour ne pas se moquer d'avoir peur d'un petit orage. Ça sonnait comme quelque chose que Eren choisirait. Il était probablement recroquevillé sous les couvertures lui-même, ses dents claquant.
Reiner tira le drap et sortit du lit. Il se glissa jusqu'à la porte, faisant attention de ne réveiller personne. Il regarda derrière lui et vit la forme endormie de Bertholdt sur la couchette du haut. Il s'est en quelque sorte retrouvé à l'extrémité opposée du lit. Reiner sourit doucement en quittant la chambre des garçons. Il descendit le couloir pieds nus et pyjama vers la salle de bain que tous les garçons étaient autorisés à utiliser.
Il se regarda dans le grand miroir. Son visage n'était pas aussi pâle que d'habitude a chaque fois qu'il faisait un cauchemar.Cependant, à cause de tous les coups et retournements avant que le tonnerre ne frappe.L'eau froide du robinet grinça et siffla alors que Reiner le tournait. De toute façon, il n'avait pas prévu de dormir beaucoup cette nuit-là. Quelques poignées d'eau ont été éclaboussées sur son visage. L'eau était certainement relaxante au moins. Reiner tendit la main au-dessus du miroir et abaissa une serviette. En tapotant son visage pour le sécher, il entendit des pats sur le sol carrelé derrière lui.
"Est-ce que ça va?" Reiner abaissa lentement la serviette et hocha la tête.
«Ce n'était qu'un cauchemar,» répondit Reiner et jeta la serviette dans la poubelle. Il se retourna et fit face à Bertholdt.
«À cause du tonnerre?»
«Non. Cela a commencé avant que le tonnerre ne frappe. Le tonnerre m'en a fait sortir.
«Cela m'a réveillé aussi. Je me suis littéralement réveillé du mauvais côté du lit.
Reiner gloussa, un petit sourire se formant sur ses lèvres. "J'ai vu ça. J'ai pensé que tu dormais. Vous avez toujours eu un sommeil plus lourd.
Bertholdt secoua la tête. «Pas cette fois. De toute façon, quel était le cauchemar?
"Juste ... perdre quelqu'un qui me tient vraiment à cœur parce que je n'ai pas pu le protéger," répondit Reiner. C'était sa plus grande peur. Il savait qu'Annie était capable de gérer à peu près tout ce qui lui était lancé sans trop de problèmes. Elle était la plus forte et la plus rapide de leur trio. Bertholdt, en revanche, était différent. Il était plus lent que Reiner et Annie. Il était particulièrement plus lent et plus faible à certains moments où il était plus difficile de le protéger.
«Eh bien, qui est-ce? Demanda Bertholdt, un sourcil levé.
«Oh, euh, c'est juste quelqu'un. Le rythme cardiaque de Reiner a commencé à s'accélérer. Il tâtonna avec ses doigts, les joues rougissant. «Quelqu'un... quelqu'un dans notre classe de cadets.» Eh bien, c'était plutôt évident.
«Qui, cependant? Demanda Bertholdt. Il posa sa main sur l'épaule de Reiner et sourit. "Tu peux me le dire. Je ne le dirai à personne.
Reiner se figea. Son estomac fit une volte-face. Il avait l'impression que la main de Bertholdt brûlait sur son épaule, mais ce n'était pas du tout une mauvaise impression. Non. Il se pencha dans le toucher, sa joue frôlant sa main. Reiner ne pouvait pas s'en empêcher. Chaque fois que Bertholdt lui donnait une tape dans le dos ou l'épaule ou se tenait près de lui, c'était suffisant pour réduire Reiner en une flaque d'eau.
Les deux garçons se regardèrent dans les yeux. Ils n'ont pas détourné le regard. Même quand Reiner a chuchoté: «C'était toi. C'était toujours toi." Il n'y avait pas de retour en arrière. Plus de prétention.
Bertholdt sourit. Sa main descendit lentement le bras de Reiner jusqu'à ce qu'il trouve sa main dans la sienne. Bertholdt le serra. «Je tiens à toi aussi. J'ai toujours tenue à toi"
Reiner déglutit. Bertholdt se souciait aussi de lui. Se montrer mutuellement n'a pas toujours été facile. Aucun d'eux ne savait comment se raconter leurs sentiments l'un pour l'autre, mais ils laissent leurs lèvres le montrer. À ce moment-là, ils les trouvèrent enfermés ensemble. Le bras de Reiner était autour de la taille de Bertholdt, le plus grand se rapprochant du niveau de Reiner pour lui faciliter la tâche. Ils se moquaient du passage de la tempête ou du fait qu'ils étaient dans les toilettes. Tout ce qui comptait, c'était les deux.
S'ils ne s'endormaient pas rapidement, ils seraient épuisés le matin, mais cela n'avait pas d'importance. L'épuisement en valait vraiment la peine après avoir eu leur premier baiser.
