Un Amour Incompréhensible ( Gojo Satoru X Reader )

"un pressentiment"

Je suis à bout de souffle. J'arrive à peine à respirer. Ma respiration est de plus en plus rapide et ma gorge est sèche. Ça me brûle et le froid rend cela pire. Mais malgré la douleur et mon endurance qui disparaissent un peu plus à chacun de mes pas rapides, je continue toujours à courir aussi vite.
Sous mes pas de course, la pluie qui avait atterri sur le sol de Tokyo fait des sons sourds, et forts : *splash, splash, splach, splach, splash, splach... La pluie ne s'arrête pas. Je n'ai pas forcément peur, non. Cette situation m'arrivait assez souvent quand j'y pense. Si je cours si vite, c'est que je sais tout simplement que si je me fais attraper, j'aurais de très, très, gros ennuies qui seront très embêtants pour moi.

2 h 33 du matin. J'ai volé à un *Conbini (*les Conbini sont des supérettes ouvertes 24/24 généralement trouvables à chaque coins de rue du Japon) une cup noodle, des bentô, ainsi que deux vêtements de rechanges. Je vole souvent je vais ne pas le cacher, mais que dans des situations critiques où je sens que je ne pourrais pas tenir une journée de plus sans avoir manger quelque chose. Je sais que c'est mal. Mais je n'ai pas le choix.

Bref deux hommes sont actuellement à ma poursuite et c'est de loin la première fois qu'ont me poursuis depuis autant de temps. Il m'avait surpris quand j'étais sorti du Conbini. Comme une conne, j'avais fait tomber le bentô, juste.... au moment où j'allais sortir de cette maudite supérette. En tout cas, j'crois bien que ces deux-là sont déterminés à m'attraper pour me dénoncer à la police.

Après au moins 7 minutes de course qui m'avait parus interminable, je tourne la tête à gauche et remarque pendant mon élan, une impasse sombre. Je n'hésite même pas une seule seconde en me disant que les deux hommes aurait pus me voir tourné à gauche, je fonce, toujours en courant, dans cet endroit sombre.
Je pris pour qu'ils ne m'aient pas vue changer de direction.

"PUTAIN, elle est passée où, elle était là à l'instant je l'ai vus !!!!"
Crie l'homme avec une voix grave.

"Je sais pas... ET MERDE bon on fait demi tours, on va l'a chercher à l'opposé de c'te rue." dit le deuxième homme.

Je soupire accompagnant de la fumée humide et froide de ma bouche. Tout ce que j'espérais se passa. Ils sont partis complément à l'opposé d'où je suis caché.

Je suis vêtue d'un sweat large noir avec une capuche qui est envelopper sur ma tête. Un pantalon lui aussi large et noir, qui est assez long pour arriver sur mes sneakers blanche, mais plus tellement au final, avec toute la saleté qu'elles avaient accumulés, elles sont plutôt grise maintenant.

Je crois que ça fait presque 1 an pile que je survis dans les rues de Tokyo.
Ma mère m'a abandonnée moi et mon père quand j'avais 3 mois, je sais pas pourquoi elle nous avais abandonné, mais je sais que ça avait un rapport avec moi. Mon père par contre m'avait garder auprès de lui, donnant à sa fille une éducation parfaite et tout l'amour dont elle avait besoin, je l'aimais tant, il était tout ce qui me restait. Jusqu'à l'âge de mes 14 ans.

Quelqu'un l'avait assassiné dans la rue. Par un certain "Ryômen Sukuna", c'est ce que m'avait dit la police mais impossible de récolter plus d'informations sur ce type. Ça avait était un véritable enfer pour moi. Ne pas savoir qui avait été la cause de la mort de mon père.. Surtout... pourquoi ? Pourquoi avait t-il fait cela ? Mon père était un homme honnête et si doux, tout le monde l'appréciait dans le quartier où j'habitais au paravent. Qu'avait t-il fait pour qu'on l'assassine. Comment peut-on autant en avoir contre quelqu'un, jusqu'au point de tuer un être aussi gentil que mon père. Je ne savais même pas "comment" il avait était assassiner, si c'était avec un couteau, un pistolet, qu'on l'avait étrangler... on ne m'avait absolument rien dit.

On m'avait strictement interdit de me dire quoi que ce soit à propos de ce Sukuna. Rien. Je ne savais rien.

Ainsi, j'étais devenue orpheline. Une des pires épreuves de toute ma vie. Devoir continuer à vivre, à faire comme si tout allait bien, et à faire des nouvelles rencontres, sachant que mon père n'était plus là pour moi... Vraiment un sentiment atroce. Malheureusement, ce que je ne savais pas, c'est que les épreuves que j'allais devoir affronter plus tard aller devenir de plus en plus durs. Mais est ce que j'avais le choix d'abandonner ? Non. Je devais me montrer forte, pour retrouver Sukuna, celui qui m'avait enlevé la personne qui elle ne m'avait pas abandonné comme ma mère.