Un Amour Incompréhensible ( Gojo Satoru X Reader )

"fausse frayeur"

Yuji Nobara et Megumi, nous ont immédiatement demandé ce qu'il s'était passé à la vue de mes brûlures. J'ai laissé à Gojo tout leur expliquer. J'ai vraiment pas la tête à ça.

Il ne m'a pas adressé la parole depuis que j'ai acquiescer à sa question :

"T'aurais préféré mourir peut-être ??"

Malheureusement, c'est sortis tout seul. J'ai tellement envie de revenir en arrière.

Allongée sur le lit de ma chambre, l'image de mes parents adoptifs que j'ai vue à la ruelle des boutiques ne veut pas s'en aller de ma tête. Je ne pense presque pas à Jogo, ou même au fait que j'ai faillis mourir.

C'est comme si mon cerveau était bloqué sur cette seule et unique image qui te terrifie plus que tout.

Au premier abord, ils ont l'air d'être de sympathique personnes, on ne penserait jamais qu'ils seraient capables de tabasser quelqu'un jusqu'à la mort, et pourtant...

À mes yeux, chaque trait de leurs visages sont l'enfer véritable.

C'est effarant de maintenant me dire qu'ils ne sont pas aussi loin que je le pensais.
Ils sont tous proches à présent, pas forcément en mètres ou kilomètres, mais plutôt proche de mon esprit.

Petit à petit, j'avais progressivement réussi à faire en sorte que les souvenirs d'eux que j'avais encrés dans mon cœur, ne me fassent plus rien. J'avais toujours ces sentiments de honte, d'échec, de crainte, de panique, d'abomination... Mais j'avais enfin l'impression que tout cela s'estompait, doucement, mais sûrement.

À partir de maintenant, je suis reparti de zéro.
Juste le fait de les revoir, même de loin, m'a fait perdre la petite partie de ce que j'avais reconstruit de mon traumatisme.

À ma surprise, Gojo rentre dans ma chambre, bien sûr, sans toquer (ça par contre ça ma pas surpris du tout pour le coup).

Toujours le regard rivé au plafond, je lui demande d'une façon nonchalante :

"Tu veux quoi ?"

"Je voulais juste savoir si t'allais bien :)"

"Oui je vais bien."

"Fait moi voir tes poignets alors..."

Je m'empresse de cacher mes poignets derrière mon dos.

"Non !"

"Tu t'es blessée."

"Ça va, c'est rien."

Il laisse échapper un soupir d'exaspération.

"Bien fait. Ça t'apprendra à ne pas me respecter." Il rigole avec un rire enfantin.

"Pardon ??"

"Bon ! À toute p'tit renard ! Dis merci à ton héros de t'avoir sauvé ! Aussi, il faudra qu'on parle tout à l'heure de ce qu'il s'est passé avec le volcan. À pluuuuus !!"

J'attrape un coussin posé sur mon lit et lui balance à la gueule de toutes mes forces, mais bon... Il referme la porte juste attends, ce qui m'énerve encore plus que je ne le suis déjà.

Je crois même pas que les mots peuvent expliquer à quel point cet homme me mets sur les nerfs.

Je m'en vais vers la salle de bain. Oui, c'est vrai que c'est plutôt classe une salle de bain dans une chambre.

Quand j'y pense j'ai tellement reçu de confort ces derniers jours, que j'avais presque, je dis bien presque, oubliée à quel point ça fait du bien d'avoir une chambre chaleureuse, avec un lit douillet.