Chapitre 12

186 12 6
                                    

Amy: Oui. répondis je tout doucement.

Il me tend sa main. Rouge allait venir, mais fut retenu pas Knuckles.

Knuckles: Laisse les, ils se débrouillent.

J'attrappe sa main. Lorsque je commençais à me remettre debout, il me lâche et je retombe. L'occasion parfaite pour lui, pour rigoler de moi.

Amy: T'as finit de te moquer de moi ?
Shadow : Je pourrai continuer jusque la fin de la journée.

J'essaie de me relever tant bien que mal, mais sans succès, ma cheville me fait trop mal pour m'aider.

Shadow: T'es pathétique.
Amy: Rajoute pas une couche.

Il me prend par dessous le bras, et m'élève légèrement, ce qui me fait provoquer une rougeur écarlate. Pourquoi ? Ce n'est rien. Je n'ai jamais ressenti ça avant. C'est bizarre, mais ça fait du bien, cette douce chaleur et ces papillons dans le ventre.

On arrive devant le professeur.

Pr: Ta jambe a enflé. Shadow, tu peux la ramener à l'infirmerie ?

PDV Shadow:

J'échappe à son cours qui consiste à seulement courir. J'ai pas besoin de lui pour ça, je sais déjà très bien le faire comme ça.

Je regarde Amy, ça se voit qu'elle a mal. Je crois que là, si on lui demander de casser un rocher, en y enfermant sa douleur, elle le ferait sans hésiter. Au bout d'un moment, je m'arrête.

Shadow: Tu sais où est l'infirmerie ?
Amy: Aucune idée.
Shadow: On fait comment ?
Amy: On trouve un surveillant.
Shadow: Et où est ce qu'on en trouve ?
Amy: A la vie scolaire.
Shadow: Et elle est où ?
Amy: A je sais pas.

Nous marchons, dans les grands couloirs, aucune idée d'où l'infirmerie pourrait se trouver. Au bout d'un long moment, nous trouvons finalement un surveillant.

Amy: Excusez moi monsieurs ? Où est l'infirmerie ?
Surveillant: A gauche de la salle de sport 1.
Amy: D'accord merci.

Je la regarde.

Shadow: C'est la salle d'où on est parti.
Amy: Et bizarrement, la seule place où on a pas chercher.

Nous nous remettons en chemin, avec le même silence qui pesait déjà au début. Nous arrivons finalement à l'infirmerie.

Toc toc.

Infirmière: Entrez.

Nous entrons.

PDV Amy:

Infirmière: Alors mademoiselle, qu'est ce que vous vous êtes fait ?

Je m'assois sur une chaise et commence mon court récit.

Amy: En cours de sport, le prof nous a ramené sur le terrain mal entretenu que vous avez, très dangereux, il devrait être condamné. Et bref, une camarade m'a poussé et je suis tombée.
Infirmière: Et vous pensez qu'elle l'a fait volontairement ?
Amy: Je ne pense pas, j'en suis sûr.
Infirmière : Bon et bien faite moi voir votre cheville.

Elle fait plein de manipulations étranges, en me demandant si j'ai mal ou non.

Infirmière : C'est une belle entorse que vous avez là. Je vais voir si je ne trouve pas de quoi vous appaiser.

Elle reviens avec une boîte contenant une atèle, une crème et une boite de doliprane.

Infirmière: Voila, je vais t'appliquer cette crème qui va empêcher l'enflement de ta cheville, tu vas prendre ce doliprane, ça devrait appaiser ta douleur.

Elle me tend une pillule énorme, de la taille de la paume de sa main.

Infirmière : Ensuite, tu vas mettre cette atèle, ça matiendra ta cheville, pour éviter que ta blessure n'empire.
Amy: Je dois l'avaler comme ça, sans rien avec ?
Infirmière: Tu veux de l'eau ?
Amy: Jeveux bien.

Elle me sert un grand verre d'eau. Pendant qu'elle m'applique la crème, je fais le décompte jusqu'à devoir avaler ce médicament énorme. Trois, deux, un. Je le prends d'un coup en bloquant ma respiration.

Amy: A c'est dégueu ! J'ai envie de vomir !
Infirmière: C'est normal, tu veux quelque chose pour passer le goût ?
Amy: Oui.

Elle repart.

Shadow: Tu l'as avalé ?
Amy: Non je l'ai jeté.
Shadow: Ha ha, très drôle.
Infirmière: Tu veux un caprisun ou une sucette ?
Amy: Un caprisun ça ira.
Infirmière: Ne fait pas trop d'efforts ou tu risque d'abîmer un autre ligament. Tu auras une dispense de trois semaines, je pense que ça suffira. Reviens dans deux semaines pour vérifier le rétablissement de ta cheville.
Amy: D'accord.

On finit par sortir, je boitais comme jamais.

Amy: Elle donne des dispenses et tout, on dirait un médecin généraliste plutôt qu'une simple infirmière.
Shadow: Elle a le droit, en quelque sorte. Tu n'as pas de médecin généraliste je suppose.
Amy: Vu que je n'ai presque jamais de graves blessures, mais sinon on peut dire que Vanilla est mon médecin.
Shadow: Ça ne compte pas vraiment, elle n'a pas le droit de te prescrir d'ordonnance.
Amy: Elle soigne avec les plantes, pas besoin.
Shadow: Tu veux bien comprendre ?
Amy: Non.
Shadow: Ba débrouille toi alors.
Amy: Mais je rigole tête de mule.
Shadow: Mais t'es bête ou tu le fais exprès ?
Amy: Je le fais exprès, c'est marrant d'essayer de t'énerver.
Shadow: T'as loupé ton coup.

Un blanc s'installe. Je sais pas, j'avais juste pas envie de répondre, parcequ'une chose me tournait encore dans la tête.

Amy: C'est toujours ok pour ce soir ?
Shadow: De quoi tu parles ?
Amy: Tu te souviens hier, on s'était dit qu'on ferait une sortie ce soir après les cours.
Shadow: A oui, c'est vrai. Mais avec ma colle et ton pied, je pense qu'on va devoir reporter.
Amy: Pour ta colle, on aura qu'à y aller après, et ne t'en fais pas pour mon pied, je n'ai presque plus mal.
Shadow: Si tu veux, mais faudra pas se pleindre.
Amy: Oui, oui, je suis plus une gamine.
Shadow: C'est pas l'impression que tu donne.
Amy: Tu as de la chance que je dois me concentrer sur ma jambe pour ne pas tomber, sinon je t'aurai mis une bonne claque.
Shadow: Essaie pour voir.

Il court. C'est pas moi la gamine, c'est lui le gamain. J'essaie de le rattraper, mais j'abandonne vite cette idée en voyant que plus j'appuyer sur ma jambe, plus elle me faisait souffrir.

PDV Shadow:

Bon, j'aurait peut être pas dû la laisser en plant comme ça, mais ça me fait bien marrer. J'avoue. Elle est tellement mystérieuse cette fille, et prête à souffrir dans un but précis. Malgré qu'elle soit assez têtu. Je suis content de pouvoir la retrouver tout à l'heure, en dehors de ces maudites heures de cours, juste elle et moi.

Et on s'arrête ici pour aujourd'hui. J'espère que ce chapitre vous plu, si oui, voter. Et à plus.

Shadamy Au CollègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant