Dans ce foutu pays, ou que vous alliez, l'endroit vous semble familier. Cette pensée venait de plus en plus a l'esprit de notre cher Eugène qui allait par les chemins depuis maintenant près de 5 jours. Enfin, il lui semblât que cela fit 5 jours mais qu'importe. Eugène, en quête d'un coin ou dormir entreprit de quitter le sentier a la recherche de quelque endroit ou s'installer. Quelqu'un convoyais sur le sentier duquel il s'était écarté. Eugène resta figé. "Tu vas mourir, tiraillé par la faim" pensait il. "C'est une question de vie ou de mort, ses biens te seront fort plus utiles qu'elle ne lui sont. "Et puis, c'est un inconscient, a cette heure ci, les chemins ne sont pas sûrs, il l'aura mérité" . Sur ce, le brave (enfin le pensait il) Eugène, sans un bruit sorti le mousquet qu'il avait, la veille, brillement subtilisé, ne prit pas la peine de le charger. Il était repéré. "Qui vas là?" dit l'inconscient. Eugène se redressa péniblement comme si cet échec lui avait happer tout entrain. "Bien le bonjour, voyez vous je suis dans la nécessité de vous retirer vos biens" lança flegmatiquement Eugène qui avec la même ardeur pointait son arme sur l'inconnu. "Je suis pauvre fils de paysan, je n'ai rien qui ait de la valeur" ces mots furent prononcés avec un excédent d'assurance. "Tu t'exprimes foutrement bien pour un paysan... ou t'en allais tu ?" . "Je m'en allait voir ma mie" le peu d'assurance qu'avait le malheureux s'était envolée " laissez moi partir, je vous en prie" sur ce, il se mit a genoux. "Que tu es bien vêtu mon ami, ton pourpoint, ta chemise, sur au sol." je vous en prie, ayez pitié" Eugène fit quelques pas de plus, réduit l'espace qui séparait le canon du front du jeune homme qui n'avait d'autre choix que de s'exécuter.
Voici comment notre cher Eugène en finit de son statut de mendiant qui ne lui inspirait que répugnance. Fort de sa nouvelle condition. Eugène s'endormit l'air apaisé
