[...] Je marchais, sans me retourner.
Mais je l'entendais se rapprocher, j'entendais ses pas.
Il marchait vite. Moi aussi, j'accélérais en espérant qu'il me perde de vue.
Mais c'était peine perdue. Il était obstiné. Je ne savais pas ce qu'il me voulait, ni pourquoi, mais cela commençait à m'inquiéter, et à m'énerver.«Arrête toi ! Attend moi ! Hé !»
Il insiste, ce con.
Je m'arrêtais brusquement.
Je serre les poings et soupire, et il posa sa main sur mon épaule.«Enfin ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Hiyori !»
Je me retournais pour découvrir son visage.
...
C'est Nelson ! Comment n'ai-je pu le reconnaître ! Quelle idiote je suis.
«Ah, désolée, je ne t'avais pas reconnu...
-C'est pas grave, tu viens, on y va ?
-Oui !»
Il me sourit et se mît à marcher devant moi. J'aimais être à ses côtés. Je m'y sentais bien, je me sens bien avec lui.
Nelson, c'est mon meilleur ami.
Ça fait deux ans qu'on se connaît.
On habitait loin avant, mais ma mère a décidé de déménager dans le sud.
Donc on l'a fait, et je l'ai rencontré.
Je ne regrette pas cette merveilleuse rencontre.C'est lui qui me fait sourire, en quelques sortes. Même si des fois il peut être idiot et bête, il me fait rire quand même.
Bref.
On arrive à l'arrêt de bus.
Marie, Alison, Océane, Florian, et Aurélien étaient arrivés avant nous, avec le grand détour qu'on a fait sans même s'en apercevoir.«T'as révisé ?» Me lança Florian, d'un air désespéré.
«Comment ça ? Révisé quoi ?
-Bah, en français...
-...Et merde.»
Il rigolait.