OSE!

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Avant-propos
Il est compliqué pour une personne de savoir ce qu’elle veut vraiment. Ce qu’on veut tous c’est de vivre heureux, réaliser nos rêves, nos envies, nos désirs les plus profonds. Nos rêves sont importants car ils nous donnent de l’espoir, un objectif qu’on veut atteindre. Dès notre plus tendre et innocente enfance, on pensait déjà chacun à devenir princesse ou chevalier, on s'imaginait grand et vaillant. On se croit fort, imbattable, on affronte des dragons majestueux et imaginaires. C’est alors que le monde adulte nous change et nous projette dans un nouvel univers...

Quand j’étais petite je rêvais de m’envoler dans le ciel bleu joyeux, je voulais marcher sur les nuages roses en forme de Barbapapa saupoudrés de sucre blanc et sentir l’air dans mes cheveux soyeux. Pour un enfant, l’imaginaire est une source d’inspiration, de libération, d’évolution. L'imaginaire est un monde unique, chacun a le sien, chacun l’imagine et le crée comme il veut à volonté. Voyez-vous je le perçois comme un tableau, on y peint ce que l’on choisit, ce que l’on pense, nos idées, nos peurs. Peu importe si les animaux sont multicolores, si le ciel est vert, si les visages ressemblent à des pommes de terres, que les mers sont des traits ondulés. Chacun dessine ce qu’il voit, entend, touche et perçoit.

Plus on grandit, plus on perçoit les choses sous un autre angle, les formes deviennent plus nettes, les couleurs se clarifient, les contours se forment. 

Quand j’eus atteint l’âge de dix ans, mon imagination avait évolué, ma toile avait changé au fil du temps, elle semblait plus réaliste. Je commençais à voir la vie comme tout le monde, mon imagination était influencée par ce que je vivais, les sentiments que je ressentais. La vie des adultes commençait à me transformer, les couleurs devenaient plus ternes mais aussi plus simplistes. Personnellement, je pense que mon imaginaire était dicté par les événements récents dans ma vie. 

Le monde du travail et de la réussite prend plus de place, mes visions changent de directions. On se crée alors un futur, on souhaite faire le métier de nos rêves. Je m’imagine être riche et célèbre, gagner ma vie, avoir une jolie maison et des animaux de compagnie en tout genre. Alors on se crée une vie, une vie future, incroyable et magique.

Mais le monde réel nous ramène à la réalité, le bruit externe nous réveille, les paroles augmentent de volume, nos oreilles bouchées s’ouvrent. Nos pensées disparaissent au bout de quelques secondes, les soucis reviennent. Ça avait l’air tellement réel, qu’on voudrait bien y retourner rien que quelques instants, juste le temps de ressentir l’odeur du bonheur. 

On se dit alors que le monde imaginaire semble parfait à côté du monde réel compliqué et dur. Je suppose que l’on dit que la vie est injuste uniquement car elle ne va pas dans le sens qu’on voudrait. On veut toujours plus mais pourquoi pas savourer l’instant présent. C'est comme une fleur, elle grandit, nous rend heureux et nous fait sourire. À la fin, elle fane, mais on aura eu des souvenirs inoubliables de cette fleur et cette petite période insignifiante mais pourtant si importante. Chaque petite pensée nous aide dans notre quotidien. Ils les imaginent grands, ayant un bon métier et vivant heureux.

Les personnes qui nous aiment se mettent alors à imaginer notre futur, ils essayent de nous façonner, de nous aider. Mais cela nous détourne de nos rêves, de nos envies. Notre métier imaginé et nos objectifs rêvés s’évaporent, on veut faire plaisir à nos parents, à nos proches, on a peur de les décevoir. 

Plus tard, j’aimerai faire le métier de mes rêves. J’aimerai être dans la création ou dans l'audiovisuel, j'adore créer, imaginer, prendre des photos, parler, dessiner (je peux continuer pendant des heures avec les verbes du premier groupe…), mais surtout je rêve de découvrir le monde qui nous entoure. J’aime en apprendre tous les jours, j’aime me tromper pour me rectifier ensuite. C’est pour cela que j’“OSE”. J’ose faire des choses que je ne pensais pas faire avant. 

À une époque j’étais timide et je n'osais pas approcher les autres, j’avais peur de discuter en Anglais ou même en Français. Dès que je tentais une approche, mon cœur se serrait de honte inconnue, je rougissais à chaque fois qu’une personne me parlait. Je me fermais de timidité, j’étais en colère moi-même et je m’en prenais aux autres. Vers la fin de sixième, j’ai décidé de me prendre en main et de laisser tomber ma cuirasse. Depuis que j’ai “OSÉ”, je me sens libre et bien dans ma peau. Comme l’a fait graver Françoise Dolto sur sa tombe comme message à la postérité: N’AYEZ PAS PEUR.

ÉLODIE (insta : dxie.yt)

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⏰ Dernière mise à jour : May 09, 2021 ⏰

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