25. Guillaume

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Vendredi, 08h45.

" Donc m'man c'est toujours ok pour ce soir ? " demandais-je à nouveau à ma mère en entrant dans la cuisine où elle se préparer du café.

" Pourquoi ce ne serait plus bon ? " elle ferma le bouchon de son thermos gris où y était sa boisson chaude.

" Parce que accueillir Louis ici, c'est comme avoir deux moi à la maison."

Elle me répondit en riant. "Oh mais au pire si vous me cassez les pieds, vous irez dormir à l'hôtel. " Je ris avec elle. " Bon, passe une bonne journée ma chérie."

Sur ce, elle quitta la maison pour se rendre à son travail. Quant à moi, je me bus un rapide verre de jus d'orange avant de sortir faire mon jogging. Ça faisait des lustres que j'en avais pas fait. Je me devais de faire partir touts ces hamburgers, frites, pizza dans mon estomac.

À fond dans ma musique, je ne fis pas attention à la personne devant moi et la fonça dedans un plein fouet. Mes écouteurs s'enlevèrent de mes oreilles, mon téléphone m'échappa des mains et mon corps se retrouva violemment propulser au sol.

" Oh non! Eleanor, je suis vraiment désolé. "

Je releva la tête vers cette voix et qui vois-je ? Guillaume. Mon très cher voisin qui presque à chaque fois que je le fois, me fait faire des accidents.

" C-ce n'est pas grave. " j'essaya de sourire mais la douleur au niveau de mon genou, me crispa.

" Ça va ? " il s'avança vers moi.

" Oui t'inquiète pas. "

" T'arrive à marcher ? " s'inquiète-t-il en me voyant galerer à me mettre droite et faire un pas. " T'es blessée ? "

" Guillaume .. " soufflais-je pour qu'il arrête de stresser comme ça.

" Tu saignes. " il montra du doigt mon leggins gris maintenant troué où du sang glissait lentement.

" Ce que du sa- haaa. "

Une forte douleur traversa mon corps dès que je mis du poids sur ma jambe blessée. C'était le truc à le faire encore plus paniquer.

" Tiens toi à moi, je te raccompagnes chez toi. "

" Pas la peine.. Je- Hmm! " je coinça ma lèvre entre mes dents pour éviter de crier. " Okey. "

Je ramassa d'abord mon téléphone qui n'avait pas été touché - heureusement - et je le mis dans ma poche de ma jacket. Il posa ensuite mon bras sur son épaule, et lui, entoura le sien autour de ma taille. Et nous marchâmes jusqu'à notre immeuble. D'être collé à lui comme ça alors que nous venions tous les deux de faire du sport , me dégoûtait mais j'avais pas vraiment le choix. Je boitais vénèrement.

****

À l'appart, 10h10.

Message de moi (à Maria): Bon matin. Normalement nous devions nous voir pour midi au café mais j'ai un petit problème. Je me suis blessée aux genoux juste avant et j'ai de la difficulté à marcher. Donc .. 😕

Message de Maria: Ce n'est rien de grave j'espère.
Je passerai chez toi vers les 13h alors.

Message de moi: Non non, c'est juste une douleur qui partira 😊 Ça marche, à toute à l'heure.

" Aïe Guillaume ! " par réflexe je lui frappa l'épaule.

" Aïe Eleanor ! " il retira le coton sur lequel il avait mis un peu d'alcool, de sur ma blessure et me foudroya du regard.

Elounor LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant