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   Salut et bonne lecture à tous

Heureusement, je n'ai pas trop de bagages sinon j'aurais du mal à les porter. Mon bébé se retourne sans cesse. C'est comme s'il sait que nous sommes dans un nouveau pays. L'ambiance est très différente de celle au royaume. Certains m'ont même souhaité la bienvenue. Un pays sympa. Je jette le regard et cherche la dame qui doit m'accueillir quand quelqu'un me tapote les épaules. Je sursaute et me retourne. Une femme dans la quarantaine se tient en face de moi.

_ C'est bien toi Mariam, la belle fille de Aicha ?
_ Oui madame ! Réponds-je timidement.
_ Enchantée !
_ De même. Dis-je en souriant
_ Alors moi c'est Stella. Bienvenue au Cameroun plus précisément à Douala. Je suis une bonne amie a madame Aicha. Elle m'a parlée de toi. Considère-moi à partir d'aujourd'hui comme ta mère. Allons-y le chauffeur nous attend.

Je la gratifie de mon sourire et la suit. On sort de l'aéroport et une forte chaleur me fouette le visage. On monte dans une voiture noire dernier modèle. Sans trop tarder, elle démarre. Désormais, une nouvelle vie commence. Une nouvelle aventure.

*
*
6 mois plus tard

Mariam

...: combien de fois devrai-je te répéter qu'à cette partie tu dois te déhancher plus lentement ?

M : désolé Basma !

B : ouais c'est ça, aller on reprend !

...: Alors, Basma ça avance ?

B : elle est trop nul mais on fait avec !

Il me fixe intensément pendant un moment interminable avant de lâcher :

... : je crois que c'est assez pour aujourd'hui Ba (Basma) !

B : comme tu veux Emir, façon moi je suis crevée. A plus tard.

Puis elle s'en alla.

E : toi vas prendre une douche et prépares toi on sort.

M : où est-ce que nous allons ?

Il lâche un petit «tu verras» en s'en allant.

Emir

Je me demande comment un homme sain d'esprit pourrait échanger un ange comme Mariam par une michtonneuse comme Lila. Zeynab avait tort lorsqu'elle me disait que «sa femme est sexy comme Lila et qu'elle pourrait faire l'affaire » parce que là je trouve qu'elle est beaucoup meilleure. Ça me fend le coeur de la voir danser, je ne pense pas pouvoir la laisser aller danser au bar. Mais en même temps elle est trop insolente et curieuse, cela me donne très souvent envie de la punir.

Elle revient toute propre, toute belle et même dans les circonstances dans les quelles elle se trouve elle se résigne quand même à garder son voile qui d'ailleurs lui va à merveille.

Sa douce voix me sort de mes pensées.

M : je suis prête !

Mariam

Il me fixe encore un petit moment comme à son habitude puis se lève enfin me faisant signe de le suivre.

On monte dans sa voiture, vitres teintées, il roule pendant à peu près 15 minutes avant de se garer devant un petit restaurant. Il coupe le moteur et descend, je fais de même.

On rentre dans le restaurant et de loin, j'aperçois une silhouette qui m'est familière. Plus on avançait plus je la reconnais.

M : mère Aïcha ?

Mariam : une lionne ne se laisse pas abattreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant