...et je tombe du radeau

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L'air fouette mes plumes, je me sens libre, comme si tous mes soucis sont rester sur la terre. Je traîne un peu à droite et à gauche avant d'entendre les aboiement sonore de Patmol, je le regarde et fonce sur eux. Je me pose sur l'un des bois de Cornedrue, il se débat un peu et ne lâche pas avant de me poser sur le dos de Patmol. Cornedrue tape du sabot avant de soufflé ce qui me fait sortir un cri. On entend le bruit de Lunard au loin, Cornedrue passe devant avant que je ne prenne mon envole pour rejoindre le loup garou. Je me pose non loin de lui, sur une souche d'arbre, il me fixe de ses yeux ocre. Je recule un peu, il me sent de loin tout en commençant a grogné je cherche très vite les garçons qui n'arrivais pas. Il avance dangereusement de moi, je m'envole et tourne un peu autour de lui pour le déstabiliser, ça à plutôt l'air de l'énerver. Par chance Cornedrue et Patmol arrive à temps et arrive à le calmer un peu. Je suis en haut d'une branche, j'ai peur, mon cœur bat la chamaille. J'ai même l'impression que même en animal, ils arrivent à discuter et pour les premières fois s'engueuler. Finalement je voie la situation se calmer, je descends petit à petit les branches. Je reviens sur la souche d'arbre, il grogne encore, il ne veut pas de moi ici. Je pousse un petit cri et je regarde Patmol. Cornedrue s'avance vers moi, ce qui ne plaît guère au loup garou qui grogne un peu plus fort. Cornedrue recule pour me laisser sans défense, Patmol avance vers moi et pose son museau sur mon aile droite. Je colle ma tête d'oiseau sur lui ce qui ne plaît encore guère au lycanthrope. Il grogne encore plus fort, le chien noir se met aussi à grogner lui aussi mais contre le corps loup garou devant lui. Lunard prend comme son élan et envoie valser un peu plus loin d'un coup de patte notre doux Patmol. Puis c'est à mon tour de m'envoyer valser contre un arbre. Etant novice dans cet art-là, mon dos percute le tronc d'un arbre et mon corps sous le choc de la douleur redeviens humain. J'ouvre doucement les yeux et je voie Lunard qui avance vers moi, les babines relever, ses dents blanche remplis de bave brillent dangereusement à la lumière de la lune. Je me relève au plus vite et recule de plus en plus tandis que mes amis essayent d'attirer son attention. Mais ça ne le lui enlève pas cette envie de chair fraîche, de chair humaine, le sang tapant dans mes tempes à toute allure.

- Remus s'il te plaît reconnais moi.

Mais rien n'y fait, il avance encore plus, il commence à se mettre sur ses quatre pattes, ça pue pour ma vie. Je lance un petit regard stresser à Patmol et Cornedrue, je vois Queudever qui arrive. Qu'est-ce qu'un rat va pouvoir faire contre un si grand loup garou. Lunard commence à prendre appuie et pousse un cri qui pourrais déchirer les ténèbres. Je voie mes amis se ruer sur lui, Patmol se bat férocement avec lui, j'entends mon ami couiné de douleur.

- Sirius !

Mais c'est Cornedrue qui me tire la manche pour que je parte, je commence une course effréné à travers la foret, cherchant au plus vite à retourner dans Poudlard. Mon dos me fait horriblement mal, je n'arrive plus à me transformer, je cours le plus vite que je le peux, j'entends encore les bruits de douleurs de mes amis. D'un coup plus un bruit, je ne sais même pas où je me trouve, je m'arrête un instant, reprennent mon souffle couper par la course. Mon dos me fait mal, mes jambes trembles autant que mes mains. Mon cerveau est en alerte, étrangement je ne ressens plus tout ce que j'ai pu ressentir auparavant, je ne sens plus les sentiments, les odeurs, je n'arrive plus à devenir moi-même une horrible bête qui as l'envie de tuer. Mon corps sursaute, un bruit de buisson près de moi, Merlin faites que cela soit Patmol, par pitié. Mais les yeux ocres de Lunard me glacent le sang une nouvelle fois, je me mets à courir, essaye à tout prix de me cacher. Il est bien plus grand que moi, bien plus fort, bien plus en forme. Il me ballait d'un coup de patte, je tombe de tout mon poids, je dois bien faire 4 bon mètre avant que mon corps soit stopper dans sa course par une pierre au sol. Je lâche un cri de douleur avant qu'il se rapproche de moi, je n'arrive plus à me relever pour me sauver la vie, j'entends des bruits.

Le  PatronusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant