J'ouvre difficilement les yeux, et chaque respiration m'est douloureuse. Je perçoit les quatre murs qui forment ma prison. Quatre murs gris, bétonnés grossièrement et fissurés un peu partout. Si seulement je pouvais les détruire, pensai-je.
L'air était à présent devenu glacial et je pouvais voir mon haleine. Je sentais cet air froid tournoyer autour de moi. Je le sentais souffler sur mes mains qui reposaient le long de mon corps, et sur mon dos. Une sensation de fraicheur qui venait d'une fenêtre situé si haut que je ne pouvais l'atteindre.
Je me remémore ce qu'il sait passer ces dernières 24h ; je marchais le long du trottoir, il faisait preque nuit, nous étions en plein mois de décembre et mes doigts était gelés. Il n'y avait presque personne, aucun sons, juste le bruit du vent qui soufflait et faisait bouger les arbres, tel une danse...
Et puis il y avait eu ce bruit, le bruit d'un camion qui se gare et qui brise ce silence parfait. Suivis de bruits de pas, qui se rapproche rapidement. Je n'avais pas tout de suite compris, parce que dans ses moments là on n'arrive pas à comprendre...
J'avais commencée à comprendre après, lorsque l'on m'avait endormie et placer dans ce camion. Lorsque l'on m'avait enlevée.
Un bruit me tire de ma rêverie, un son dure qui me fait penser à de l'acier et qui résonne quelques secondes. 1...2...3. Le bruit disparait et l'on ouvre la porte de ma cellule. Je découvre une personne. Un homme. Bruns, la peau basanée et des mains abimée par le labeur. La vingtaine environ.
-Allez dépêche toi. Quelqu'un veut t'acheter.
"Acheter" ce mot raisonne en moi comme une vérité que je ne veux pas accepter. Ce sont des traficants d'êtres humains. D'esclaves. Et je suis une esclave. Non. Ces choses là n'existent plus. C'est impossible. Il le faut...
Note de l'auteur :
Salut, j'espère que tu as aimer ce chapitre. Donne moi tes impressions. Merci d'avoir lu le prochain chapitre est en cours ^^Laisse un commentaire :3
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Enfermée
RomancePrologue : Ouvrez-moi...Ouvrez-moi...S'il vous plait j'étouffe ! [...] Et je persiste à penser que je dois rester calme, que tout est dans ma tête et que quelqu'un va ouvrir cette porte maintenant, et me laisser sortie d'ici. Je suis sûre que quelqu...