Une voix silencieuse

Episode 3

Alors que de mon côté je commençais à exister, à apprécier vivre chacun de ces moments avec toi. Et malgré les regrets je voyais un mystérieux sentiment prendre peu à peu partie de moi. Était ce la naissance du bonheur ou simplement le gout de la vie? J'en avais à ce moment aucune quelconque idée tellement pour moi cette émotion était inconnue.

       Mais malheureusement cette sensation de bien être était s'en m'en rendre compte égoïste, je n'ai pas su voir à quel point tu souffrais pour moi et te sentait coupable. Bien que je le méritais sans nul doute tu te sentait responsable de toutes les peines que j'ai pu subir après ton départ. Tu avais surement l'impression que j'étais prisonnier de mes regrets, prisonnier de mes erreurs et que le seul liens qui nous unissait était ma volonté de me repentir, et que si j'étais la avec toi c'était simplement pour me racheter et gagner ton pardon. Tu avais l'impression que ton existence m'empêchait d'avancer et de m'envoler de mes propres ailes. Et alors que moi je chérissais chaque instant, chaque moment à tes côtés et que me nourrissais de toute la beauté qui émanais de toi je n'ai pas su voir ta détresse et comprendre que tu te trompais, et te faire comprendre que tu faisais erreur sur tout ceci.

       J'ai été ignorant, et si j'avais pu m'en rendre compte bien avant, j'aurais pu te dire que bien que les regrets de t'avoir blesser soit présent et bien que je voudrais effacer le fait de t'avoir fait souffrir et d'avoir nourrit de nombreuse peine en toi, que c'était moi qui était de trop dans ta vie, moi qui avais tant besoin de toi au point de brimer ta route, au point de chaparder ton temps et peu être te priver de bien meilleur moment. Et que si j'étais avec toi c'était uniquement pour moi, car à chacun de mes réveils c'est la seul chose qui me donnais envie, le seul but de chacun de mes pas. Et je que ne voulais avancer qu'avec toi. Et que au final si tu n'étais pas la je ne serais rien ou peut être bien différent de ce que je suis aujourd'hui.

      Cette nuit la alors que tout semblais comme un rêve, que j'étais en tête à tête avec toi à contempler ce magnifique feu d'artifice, rien pour moi ne pouvais être plus parfait, tu était la habillé de ton splendide Yukata, le regard plus brillant qu'un ciel étoilé, bien plus belle que tout ce que j'avais pu voir auparavant. Je me sentait si bien et pourtant sans comprendre pourquoi tu as choisis d'écourter ce moment et de partir te reposer. Peut être avais je dit quelque chose qui ne fallait pas, ou fait quelque chose que je n'aurais pas du. Mais je me suis jamais dit que peut être il n'y aurais plus de demain. Pour moi j'étais assurer de te revoir le lendemain. Mais cette nuit la alors que je me rendait chez toi peu après ton départ pour aller chercher l'appareil photo que ta sœur avais oublier. Je suis rentrer dans ton appartement, ou l'obscurité y faisais lois, ou le silence avais pris possession du lieu ou le temps était comme stopper. C'est à ce moment que je t'ai vu à ces quelque mètres ouvrir la porte fenêtre du balcon et à commencer à escalader le petit muret....