CHAPITRE 5.

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Flashback

PDV: Alice

Je me souviens encore de chaques émotions que j'ai pu ressentir lorsque j'appris qu'Armin s'en aller. Au moment où j'ai fermé la porte, je sentis tout d'abord des larmes de tristesses se formaient au coin de mes yeux, et cela se transforma rapidement en un sentiment de colère, qui me fit, malheureusement, casser une des vitres du dortoir me valant alors une blessure à la main ainsi qu'une heure de colle. Mais ces deux émotions furent rapidement remplacés par un sentiment d'impuissance. En effet, il y avait un but à notre présence dans l'orphelinat. Même si nous ne l'avions pas choisi, les plus chanceux étaient destinés à trouver une famille, et nous autres, nous étions condamnés à voir nos proches partir.

Le jour suivant cette annonce, nous étions en weekend, où je pris la décision de ne pas mettre les pieds en dehors de ce dortoir, dans lequel mes mouchoirs remplis de larmes gisaient à même le sol. Je commençais à sauter les repas, puisque je ne m'étais rendu au réfectoire ni la veille ni le matin et je ne comptais pas non plus m'y rendre ce midi. Et bien sûr, mise à part Armin, personne ne se rendit compte de mon mal-être. C'est pour cela qu'environ toutes les heures de la journée, pendant que presque la totalité des orphelins vaquaient à leurs occupations, Armin toquait à la porte du dortoir en appellant mon nom, et comme chaques heures où il faisait cela, je ne répondais pas. La règle interdisant aux garçons de pénétrer le dortoir des filles, rendait Armin impuissant face à cela, comme je l'étais face à son départ soudain.

Je suis peut être bête de ne pas profiter de ces derniers instants, cependant, je sais que je serai bien trop triste pour vivre ces derniers moments comme il se doit, même si cela rendrait Armin plus heureux. J'avoue être totalement égoïste sur ce coup là. Je sais que Armin ne sera pas parti avant plusieurs mois puisqu'il doit y avoir la rencontre avec la famille, puis tout un protocole qu'ils doivent réaliser de leur côté, ce qui rend l'adoption très longue, c'est pour cela qu'il faudrait peut être que je m'habitue à son absence dès maintenant en m'éloignant de lui.

Fin du flashback.

PDV : Alice.

Après avoir découvert l'identité du frère de Mikasa étant personne d'autre que le surveillant qui m'avait collé le soir même, je me mis à mes devoirs du jour et lorsque ce fut l'heure, je partis au réfectoire pour manger. Comme si cela été fait exprès, il semblerait que les élèves ce soient aujourd'hui fait passer le mot pour foutre un bordel monumentale dans cette immense salle que JE devais nettoyer de fond en comble avec un ou une inconnue sûrement autant dépité que moi à l'heure actuelle.

Et puisque le culot semble plutôt bien présent dans cet orphelinat, je vis le surveillant de ce midi s'approcher de moi, pour cette fois-ci s'assoir à côté de moi. Il serait peut être temps d'agir à mon avantage pour que Mikasa puisse voir que je l'ai devancer en terme de vengeance. Je pris alors mon meilleur air coupable avant de m'adresser au surveillant :

« Monsieur Ackerman, je suis sincèrement désolée du comportement que j'ai tenu à votre égard ce midi, je vous demande pardon... »

Je décollais le regard de mon assiette pour regarder l'homme dans les yeux en faisait la moue. Cependant il ne sembla pas rentrer dans le même jeu que le mien.

« Je me suis installé ici dans l'optique d'admirer avec toi le bordel que les élèves sont entrain de mettre rien que pour toi, ça t'apprendras à ne pas respecter le personnel. Je connais tes antécédents et malheureusement pour toi je t'ai à l'oeil. »

Je ne pus répliquer à cela, une atmosphère des plus malaisantes s'étant mise en place. C'est à travers ce lourd silence que nous finissions notre repas, et je dûs retourner au dortoir le temps que le personnel de cuisine ne s'en aille pour nous laisser leur place.

Aux alentours de 20h30, monsieur Ackerman vint me chercher dans la dortoir, où je pus remarquer que Mikasa ne lui prêta pas la moindre attention. Cela me parut bizarre puisqu'elle semblait protectrice envers son frère. Je n'y prêtais pas plus attention. Ainsi, on se mit en route en direction du réfectoire, et lorsque nous y sommes arrivés, le surveillant se rendit vers une porte dont je ne connaissais pas l'existence, et je remarquais qu'il s'agissait d'un placard rempli de produit ménager :

« Puisque tu es nouvelle, je suis dans l'obligation de te montrer où se trouve le matériel de nettoyage, même si ça me fait monstrueusement chier. Ton camarade devrait bientôt arriver, commence sans lui en attendant. »

Il finit sa phrase tout en se dirigeant vers la sortie, sans attendre aucunes réponses de ma part encore une fois.

Je me mis devant le placard, et pendant 5 bonnes minutes, j'y fixais le contenu sans bouger, ne sachant pas par où commencer. Finalement, je me mis en quête de tout d'abord ramasser le gros : le pain, les serviettes à moitié mouillées, et je finis par ranger les pichet d'eau, les couverts qui s'étaient retrouvés sous les tables, enfin bref, le gros foutoir. Lorsque tout ce qui était matériel fut dégagé, je sortis une serpillière que je remplis d'eau et de savon, avant de nettoyer l'intégralité du réfectoire.

« Oh merde... »

Lorsque je finis la pièce, je me rendis compte que j'avais tout nettoyer, mais que je n'étais pas du côté de la sortie, mais à l'autre bout du réfectoire. Et comme la totalité du sol était trempé, je ne pouvais donc pas traverser le self pour rejoindre mon dortoir et me retrouvais alors bloquée comme une bouffonne.
Je décidais finalement de m'assoir sur une chaise qui était maintenant sèche, et c'est après quelques minutes de réflexion que je me souvenus que je n'étais pas censée être seule pour ranger toute cette merde, seulement, je ne savais pas de qu'il s'agissait et ne pouvais donc pas aller soulever la personne en question.

J'oubliais tout cela et je m'assouplis contre une table, sur laquelle je finis totalement endormie.

***

*CLAP*

Je fus réveillée en sursaut par un bruit soudain ce qui me fit ouvrir les yeux en un éclair.

Lorsque je regardais en direction du bruit, je pus remarquer qu'un garçon se trouvait prêt de la sortie, prêt à repartir.

« Tu sais que je te vois essayer de partir hein ? », lui demandais-je tandis qu'il était de dos à moi.

Il se retourna vers moi et me regarda. Il s'agissait d'un homme, plutôt grand, aux cheveux châtains et aux yeux verts. Il me semble qu'il est dans la même classe que moi :

« Maintenant qu'on a finit tout le boulot, je peux partir non ? »

On ?

« Comment ça "on" ? Tu te fous de moi là ?! »

Il arpenta un léger rictus malsain.

« Apprends à te faire respecter "la nouvelle". »

Je me levais et me rendis dans sa direction pour rejoindre la sortie, sans chercher à re converser avec lui. Je mis la main sur la poignée et poussais la porte, en vain.

Je descendis le regard et vis le pied du garçon bloquer cette dernière.

« Où tu vas comme ça ? »

---

Hey hey hey ! J'ai mis un peu plus de temps à écrire ce chapitre et je m'en excuse. Il est un peu plus court que d'habitude, parce que le flashback l'est aussi, puisque j'ai décidé de lui donner une connotation plutôt sentimentale, étant inspirée par des évènements personnel.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur (une bonne saint Valentin, ou sans Valentin suivant les gens) et une bonne lecture des chapitres à suivre.

14/02/2021

Orphelinat | Eren x Oc |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant