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Bon du coup, j'étais vraiment occupée ces derniers temps je suis désolée j'ai pas eu trop le temps d'écrire !

Le lendemain matin vers 7h15, Raphaël se réveilla et se retourna pour prendre Hélène dans ses bras. C'est quand il tomba sur le lit vide qu'il se rappela qu'Hélène n'avait pas passé la nuit avec lui.
Il se leva et la première chose qu'il fit, c'est prendre son téléphone pour voir si il avait des messages.
Il n'en avait malheureusement aucun.

De son côté, Hélène ouvrit lentement les yeux quand un insupportable mal de tête fit surface.
Elle regarda autour d'elle et ne reconnut pas l'endroit.

***
Flashback de la veille :

Après avoir claqué la porte de chez Raphaël, Hélène rentra chez elle immédiatement.
Elle avait pleuré sur la route, elle jeta les clés de la maison dans le rangement de l'entrée et jeta sa veste sur le porte manteau.
Elle se dirigea vers sa chambre à l'étage et alla chercher un pyjama dans son armoire.
Elle était en train de s'habiller quand elle entendit un bruit suspect en bas.
Elle termina d'enfiler son jogging et attrapa son arme, elle se dirigea vers l'escalier et descendit doucement.
Elle alla dans la salle de bain, rien, dans la cuisine, rien, dans le salon / salle à manger, rien. Elle commença à se dire qu'elle perdait la tête, que se retrouver seule, sans Raphaël n'était déjà plus dans ses habitudes.

- ... : « bonsoir Hélène »

Hélène se retourna avec son arme toujours dans ses mains.

- Hélène (en baissant son arme) : « Antoine ? »
- Antoine : « ça fait un moment que je t'ai pas vu »
- Hélène (en posant son arme sur la commode du salon) : « qu'est ce que tu fais ici ? »
- Antoine : « soit pas surprise, je te rappelle que j'habitais ici avant »
- Hélène : « justement c'était avant »
- Antoine : « non sérieusement, Diego m'a expliqué pour la femme qu'il a tué. Il m'a prévenue qu'il allait venir au commissariat te faire une surprise mais depuis j'ai eu aucune nouvelle de lui alors je suppose que ça s'est mal passé pour lui ? Il s'est fait arrêté plus tôt que prévue c'est ça ? »
- Helene : « tu t'attendais à quoi hein ? Qu'il vienne faire ce qu'il avait à faire et qu'il reparte tranquillement comme si de rien n'était ? Sérieusement Antoine ? »
- Antoine : « il a fait quoi exactement ? »
- Hélène : « il a tout raconté »
- Antoine : « c'est à dire ? »
- Hélène : « tout...depuis le lycée...tout ce que vous m'avez fais »
- Antoine (en rigolant) : « putain...t'es en train de m'annoncer tout doucement que le prochain a être arrêté c'est moi ? »
- Hélène : « mon équipe te cherches Antoine...ils savent ce que t'as fais grâce à ton copain...t'aurai jamais du venir ici si t'espèrerai t'en sortir »
- Antoine (toujours en rigolant) : « mmh..ouais...bon j'ai plus qu'à profiter tant que je suis encore libre alors »
- Hélène : « de quoi tu parles ? »
- Antoine (en lui prenant le bras) : « fais pas la timide Hélène »
- Hélène : « arrêtes »
- Antoine : « laisse toi faire »
- Hélène : « Antoine tu me fais mal »

Antoine attrapa Hélène et la jeta sur le canapé. Il tint sa tête droite et l'a regarda droit dans les yeux.

- Antoine : « tu ne bouges pas ! Est ce que je suis clair ? Tu sais de quoi je suis capable Hélène...alors je serai toi je ne bougerai pas, je ne crierai pas, je n'essaierai même pas d'envoyer ou d'appeler un de tes collègues parce que je te jure mais je te jure que je te tuerai...ou encore même pire je tuerai ton médecin légiste...je sais à quel point tu l'aimes »
- Hélène : « tu le touches pas ! »
- Antoine : « alors maintenant tu vas te laisser faire »

Hélène pleurait, elle ne pouvait pas bouger à cause d'Antoine qui mettait tout son poids sur elle. Elle le vit attraper une seringue.

- Hélène : « qu'est ce que tu fais ? Qu'est ce c'est ? »
- Antoine : « chuuut...c'est un poison..mais t'inquiètes pas tu vas pas mourir...c'est une toxine paralysante...ça fait un moment que je l'exploite...et la dose que je vais t'injecter va faire en sorte que dans les 10 prochaines minutes tes muscles vont se raidir et tu sera paralysée mais elle n'est pas assez forte pour te tuer »
- Hélène : « Antoine...fait pas ça s'il te plaît »
- Antoine : « allez donne moi ton bras »
- Hélène : « non..s'il te plaît »

Antoine prit de force le bras d'Hélène et injecta le poison.
Hélène commença à sentir son corps la lâcher. Ses muscles ne répondait plus et elle devenait incapable de bouger même un orteil.
Seule ses larmes coulaient le long de ses joues.
Elle put juste voir Antoine ranger son matériel.

- Antoine : « allez on y va »

Il porta Hélène en passant un bras dans son dos et un autre sous ses genoux et l'installa dans sa voiture.
Il conduit jusqu'à un entrepôt désaffecté et une fois garé il l'emmena dans une pièce où on pouvait seulement voir un lit ainsi qu'un matelas par terre, une petite commode et une salle de bain.

- Antoine : « c'est ici qu'on vivra maintenant »

Hélène pleurait, elle était incapable de parler.
Il l'a déposa sur le matelas qui se trouvait au sol et se dirigea vers la commode pour lui prendre un gilet et une couverture.
Il installa un pied pour caméra face au matelas et alluma l'appareil.

- Antoine : « alors..bonsoir à toute l'équipe...si Hélène ne vous donne pas de nouvelle c'est normal, elle est avec moi ! N'est ce pas mon amour ?....ah oui elle ne peut pas parler elle est paralysée je suis bête, en tout cas ne vous inquiétez pas, vous aurez bientôt de ses nouvelles et passez le bonjour à Diego de ma part ! En attendant je vous laisse admirer cette vidéo»

Hélène commençait peu à peu à reprendre ses esprits, elle arrivait à bouger ses doigts et ses pieds. Elle clignait des yeux et ouvrait la bouche.
Antoine se dirigea vers elle.

- Antoine : « c'est bien, tu commences à revenir à toi »
- Hélène : « q..qu..qu'est ce..qu..que...t..tu...vas faire ?»

Antoine ne répondit pas à la question et se plaça sur Hélène.
Il embrassa sa joue puis regarda ses lèvres. Il l'embrassa légèrement puis continua ses baisers vers son cou.
Hélène commençait à pouvoir bouger et tourna sa tête sur le côté pour ne pas à avoir à croiser son regard. Il se précipita et enleva le jogging d'Hélène, il commença à abuser d'elle et Hélène ne réussit même pas à le repousser, il avait bien trop de forces.

- Hélène : « arrêtes...arrêtes Antoine »
- Antoine : « mmh laisse moi faire...ton légiste ne sait pas comment faire pour te satisfaire Hélène...moi je sais »
- Hélène : « je vais vomir »
- Antoine : « arrêtes sinon je vasi faire durer le plaisir »

Après avoir finit il l'a laissa sur le matelas et se dirigea vers la caméra il coupa la vidéo et prit l'appareil avec lui pour se mettre dans son lit.
Il transféra la vidéo sur son ordinateur et l'envoya au lieutenant Delgado qui aurait la surprise en arrivant au travail le lendemain matin.

***

Les larmes d'Hélène coulèrent toutes seules des qu'elle eu les flashs de la veille lui revenir. Elle se souvint d'Antoine, du poison, de l'entrepôt et du viol.
Et elle se souvint également de Raphaël, hier soir avec Maya.
Il avait sûrement raison de toute façon, comme à chaque fois, il ne l'avait pas embrassé c'est sur, c'était Maya, elle est maligne.
Hélène sait que Raphaël l'aime, il lui a promis qu'il ne lui ferai jamais de mal.

De son côté Raphaël se dirigea vers le commissariat avant de se rendre à l'institut médico-légal en espérant croiser Hélène.
Il entra et tomba sur l'équipe. Il avaient une tête d'enterrement et Raphaël su directement qu'il s'agissait d'Hélène quand il ne l'a vit pas dans la pièce.

Merci Où les histoires vivent. Découvrez maintenant