Chapitre 12

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Bonjour/Bonsoir ~ Aller go ! c'est enfin la fin de Poudlard de Charlie !!! Bonne lecture ^^
Saya

1989 – 1991 : Les années Poudlard

Sixième et septième annéePartie 2 – Choisir sa vie

Molly entra doucement dans la chambre de Bill plongée dans le noir. Elle avança prudemment et constata que Charlie dormait, tout habillé sur le lit. La photo de lui et du jeune homme brun était posée à côté de lui, sur l'oreiller. Elle la prit, regarda son fils, qui avait l'air si heureux dans les bras de l'autre garçon. Elle reposa la photographie sur la table de chevet et passa ses doigts dans les cheveux de son enfant.

Les propos qu'il lui avait tenus l'avaient profondément blessée et elle les trouvait injustes. Bien sûr qu'elle l'aimait autant que les autres ! Elle soupira et décida de sortir de la pièce. Avant de fermer la porte, elle remarqua que son fils avait un frisson de froid. Elle remua sa baguette et aussitôt, le couvre-lit et la couverture bougèrent de sous Charlie pour venir se poser avec précaution sur le corps endormi, recouvrant ses épaules.

Molly se dirigea enfin dans sa propre chambre et s'allongea à côté d'Arthur qui enleva ses lunettes tout en posant son livre sur la petite table à côté de lui.

« Tu avais raison, il dort, » dit-elle simplement avant de se coucher à ses côtés. « De toute façon, tu as toujours raison quand il s'agit de ton fils. »

Le père de famille nota sans surprise la légère amertume dans la voix de son épouse.

« Molly, on discutera demain matin avec lui. Je n'approuve pas la façon dont il s'est comporté vis à vis de toi si c'est cela qui t'inquiète, mais admets que notre enfant souffre. Il n'aurait pas dit tout cela autrement. »

« Donc, tu penses qu'il a raison ? Que je les aime, lui et Ron, moins que les autres ? Ce n'est pas le cas, Arthur. J'aime et connais tous mes enfants, malgré ce que toi et Charlie pouvez bien penser. Oh, de toute façon, je sais très bien qu'entre lui et toi, personne n'a le droit de s'immiscer et je te signale qu'aucun autre de nos enfants ne vous le reproche ! Avoue donc, Charlie a toujours été ton préféré ! »

« Ce n'est pas de ma relation avec Charlie dont il est question ! »

« Comment pourrais-je l'oublier ! Non, c'est moi qui me suis pris ses reproches en pleine figure ! Parce que ce que vous oubliez un peu vite, c'est que c'est aussi moi qui ai dû le punir et l'éduquer pendant que toi, tu te contentais de dire oui à toutes ses demandes et à jouer avec lui ! Alors bien sûr, ensuite, c'est moi la méchante ! » Molly s'emportait, le ton de sa voix montant dangereusement. « Mais je le connais, aussi bien que toi ! C'est moi qui l'ai porté pendant neuf mois, moi qui l'ai mis au monde dans la douleur ! Je sais que notre enfant aime le vert, qu'il est sensible, trop sans doute, qu'il adore le Quidditch et les dragons. Je sais que son rêve c'est de devenir un dragonnier, et tant pis si pour cela, il doit faire un métier dangereux qui me fera frémir et qu'il devra partir loin de moi ! Comme Bill ! Je sais qu'il déteste la violence, le violet et le corned-beef ! Mais ça bien sûr, vous l'occultez tous les deux ! »

Arthur se retint avec justesse de lui rappeler que ce n'était pas Charlie qui n'aimait pas le violet ou le corned-beef, mais justement Ron. Il n'était pas sûr du tout que sa chère et tendre épouse supporte la mise au point.

« Molly, ce n'est pas une compétition entre nous deux ! Je ne t'ai jamais reproché la relation que tu as avec Bill, justement, alors ne viens me reprocher celle que j'ai avec mon fils. »

« Tu vois ?! Ton fils, ton fils ! Il n'y a que lui que tu appelles comme cela ! »

« Je te rappelle également que c'est toi qui as commencé à le faire ! Et bon sang, Molly, tu as une relation privilégiée avec six de nos sept enfants ! J'ai peut-être le droit d'en avoir au moins un qui aime passer du temps avec son père ! Oui, j'ai plus d'affinité avec Charlie, mais j'aime mes autres enfants tout autant que lui et ce ne sont pas eux qui viennent de me faire des reproches ! Es-tu prête à entendre le cri que te lance ton enfant ou non !? » s'énerva Arthur. « Parce que si c'est non, ne viens surtout pas ni te plaindre qu'il s'éloigne de toi, ni me reprocher de le comprendre et d'être proche de lui ! Parce qu'il en a besoin et il est hors de question que je le laisse tomber ! »

Charlie (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant