Tu embrasses le froid de mes lèvres,
Mais tu ne le sais pas.
J'ai si froid, pourtant monte ma fièvre,
Dès que mes yeux te voient.C'est faciles, des belles paroles,
Toujours plus, toujours les mêmes,
Des discours longs et des hyperboles,
Mais tu sais où ça mène ?Non,
Je ne le sais pas.
A tourné en rond,
Comme cette nuit la?Je ne l'ai jamais su,
Es ce que c'est grave ?
J'ai tout vu.
Mais pas notre épave.Je n'ai même pas vu notre navire,
J'ai vu mes voiles se hisser,
Puis j'ai vu les chaloupes qui chavirent.
Nu dans la prison que j'ai dessinée.Sur les murs je tes peints,
Comme ca je ne peux m'échapper,
Car la clefs tu la tiens ,
Tu es le bourreau que j'ai crée.Pourquoi toi?
Je ris chaque jour,
Aujourd'hui il va de soit,
Que cupidon ivre, joue des tours.Es que tu m'as aidé ?
Tu m'a allumé à distance
En laissent délicatement tomber,
Une allumette sur une banquise d'essenceTu déposes au creu de mes main des fleurs,
Et elles me font pleurer parfois.
Elles sont les unique douceur, qui m'effleurent,
Comme la douceur d'un La.Mais tu ne le sais pas,
Tu ne vois pas la profondeur de mes failles,
Et tu n'entends pas,
Le souffle glacial qui crie entres mes entraillesJ'ai froid, trop froid,
Quand tu sens le froid dans tes os,
C'est qu'au bout de tes doigts,
La faucheuse a passé son anneau.Mais je suis là chaque matin,
Éclairé par le soleil jaunâtre,
Puis je remets du fond de tain,
Pour ma pièce de théâtre.Il y a tant de comédien,
Je te jure, je suis bien entouré.
Ils sont merveilleux et saints,
Mais glissent maladroitement sur le gèle mouillé.J'ai les yeux éclatés,
Il est 2h03,
Et mon cœur rouillé
Pense encore à toi.J'ai les lèvres gercées?
Il est 2h03
Il est maintenant 3h00 passé
Mais tu le sais toujours pas.