[histoire terminée]
》Tom se rend dans les toilettes des filles pour ouvrir la Chambre des Secrets... mais comment réagit-il lorsque l'une de ces dernières débarque en pleine nuit, lui promet de le faire changer et s'évapore dans la nature ?
》Cette G...
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Marchant calmement dans les couloirs vides du château, Tom effectuait sa ronde de préfet. Son esprit et ses problèmes des vacances étaient loin derrière lui. Il avait pu renouer les liens avec la jeune Gryffondor et tout avait repris son cours. Les partisans du noiraud, quand à eux, commençaient sérieusement à se poser des questions sur le comportement de leur leader. Il s'agissait de sa dernière année et aucun de leurs plans n'étaient en marche. Cependant, ils savaient parfaitement que Tom était trop puissant pour qu'ils puissent l'affronter.
Des sons anormalement familiers parvinrent aux oreilles du sorcier. Il s'arrêta un instant dans sa marche et sourit en reconnaissant finalement cette mélodie. Ses pas le menèrent d'eux-mêmes vers la source de ses émotions. Au deuxième étage, la porte apparut lorsqu'il arriva devant le mur de pierres. Ses doigts se posèrent sur la poignée, il l'ouvrit délicatement pour ne pas stopper la jeune femme dans sa prestation. Et enfin, il pénétra dans la salle qu'elle avait imaginé. Un feu crépitant dans une petite cheminée, quelques canapés et une bibliothèque au coin du feu ; et bien sûr, un piano à queue devant lequel se trouvait la belle lionne.
Comme la fois précédente, ses doigts couraient sur les touches, délivrant une mélodie douce et légèrement entraînante, s'immisçant dans le cœur du noiraud avec une douceur incontestée.
Son sourire ne quittait pas ses lèvres, il s'approcha de l'instrument d'une démarche féline et plaça une main sur la fine épaule de la pianiste. Celle-ci sursauta imperceptiblement et se retourna vers l'intrus d'un geste vif. Ses nerfs se détendirent automatiquement à la vue de son vis-à-vis, laissant ses joues se lever en un sourire à peine dissimulé.
« Que fais-tu ici à une heure pareille ? » Pouffant du nez, la jeune femme lui indiqua le piano d'un signe de tête. Que voulait-il qu'elle fasse d'autre ? Le noiraud lui lança un regard désabusé pour sa moquerie et se saisit de sa baguette. « Cela faisait longtemps que je ne t'avais pas entendu jouer. Tu permets ? » Elle hocha la tête, fronçant tout de même les sourcils quant aux actions de son compagnon. Celui-ci leva sa baguette et la dirigea vers le piano.
D'un geste léger, l'instrument se mit à jour un air doux et délicat de lui-même, surprenant la Gryffondor. Ses yeux se retournèrent vers le vert et argent pour avoir des explications mais il ne fit que lui tendre sa main, un sourire charmeur aux lèvres. « Si vous voulez bien me donner la peine. »
Les joues rougies de gêne, elle plaça ses fins doigts sur ceux du sorcier et se laissa entraîner dans ses bras. Une de ses mains était placée dans la sienne tandis que l'autre se trouvait sur son torse. La musique les emportait dans un autre monde. Un monde où ils n'étaient que tous les deux, seuls et sans personne pour les déranger. Leurs regards connectés, ils s'exprimaient bien plus qu'avec des mots. Tom avait placé l'une de ses mains sur la taille de la jeune femme et la gardait bien précieusement contre lui, la guidant dans la danse qu'il avait entamé.
« Pourquoi ne pas être allée dans la Forêt Interdite ? » Chuchotant ces mots, son souffle s'écrasa sur le visage de sa compagne. « Je ne voulais pas finir dans l'eau une deuxième fois. » Un léger rire s'échappa de la gorge du plus grand alors qu'il resserrait l'étreinte pour rapprocher leurs corps encore un peu. « Je serai venu te chercher. »
Leur moment d'intimité sembla durer une éternité aux yeux des jeunes gens mais le temps les rappela à l'ordre rapidement. Le piano avait cessé sa mélodie et par la même occasion séparé les deux danseurs, les retirant de leur monde de paix. « J'aurai dû améliorer ce sort. » Riant doucement, toujours dans ses bras, la jeune femme secoua la tête. « Non, ne t'en fais pas. J'ai apprécié ce moment Tom, vraiment. » Elle s'écarta, presque à contrecœur, de son corps et commença à rejoindre la porte pour aller dormir.
Le noiraud l'observa un temps et, reprenant ses esprits, l'attrapa par le poignet pour la tirer vers lui. Plaçant de nouveau ses mains sur ses hanches, il détailla son visage angélique un instant et vint poser ses croissants de chairs à la commissure des siens. « Pour toutes les fois où tu m'as frustré. »
Et se séparant une autre fois du corps de la belle sorcière, il sourit et lui proposa sa main. « Je te raccompagne à ton dortoir ? » L'expression présente sur ses traits l'aurait presque fait rire, elle arborait une mine légèrement outrée mais un sourire venait trahir son amusement. Après tout, il n'avait pas tort, et elle le savait. Alors, riant de bon cœur, elle accepta de nouveau sa main et le suivit dans les couloirs du château pour rentrer à la tour des lions.
