Paul Soulon était un homme de 44 ans, il était très égoïste. Assez maigre avec une moustache noire, il était milliardaire dans un immense château. Il ne sortait pas très souvent et n'aimait personne comme personne ne l'aimait. Sa famille l'avait quitté et sa femme en même temps, il ne le supportait pas et ne pouvait s'empêcher de se lamenter presque chaque nuit. Il était propriétaire d'une usine connue et d'un centre commercial non loin de chez lui. Un gérant s'occupait de ses deux bâtiments, Mr. Soulon était comme retraité à l'âge de 40 ans même si cela ne le rendait pas plus heureux...
Son château était lugubre de l'extérieur, et était entouré d'un fleuve comme au Moyen-âge. À l'intérieur, sa demeure était bien aménagée car c'était son passe-temps favori de décorer sa maison. Il ne gaspillait pas trop son argent, mais quand l'envie lui en prenait, il ne dépensait rien que pour lui.
Chaque jour, il trouvait dans sa boîte aux lettres une ou deux publicités et des factures, il ne recevait jamais d'autres lettres de sa famille ou encore de ses amis. Tout le monde le détestait, mais un jour, il reçut une lettre inhabituelle, sans nom ni prénom ni adresse. Il se disait que ce n'était qu'une mauvaise farce mais par curiosité, il l'ouvrit. À l'intérieur se trouvait un mot, un seul mot. C'était écrit "ATTENTION". Ne comprenant pas de quoi il s'agissait et par un modeste inquiétude, il rentra vite dans sa maison et resta dans le salon. Il regardait dans tous les sens quand le moindre bruit se produisait.
Pour essayer de se changer les idées, il alluma sa vieille télé et écouta les actualités jusqu'à 22h00. Un peu fatigué, il se leva de son fauteuil en cuir et marcha jusqu'à sa cuisine pour retrouver cette étrange lettre. Il l'avait regardé longuement sur la table puis la pris. Il ne l'avait pas remarqué avant mais dans cette lettre, il y avait une odeur dont il ne pouvait sentir dehors à cause d'un gros vent. il sentait bizarrement un parfum qu'il avait rencontré ailleurs... C'était le fleuve qui entourait sa maison, oui... Une odeur de poisson imprégnait la cuisine, Paul eut une idée, il allât dans sa bibliothèque et chercha un livre parlant de ce château. Quand il le retrouva, il se mit sur un canapé et lisait avec attention tout en tremblant des mains pour ne pas perdre les lignes du livre. Soudain, il s'arrêta sur un chapitre parlant du fleuve, une vieille légende. Avant de la lire, un léger bâillement sortit de la bouche de Mr. Soulon, il était temps pour lui de partir se coucher, il mît un marque-page dans le livre, le prit, puis repartit de la bibliothèque d'un pas alerte et monta dans son ascenseur installée uniquement pour ne pas se fatiguer. En rentrant dans son lit à deux places avec une dizaine de coussins, il regarda par la fenêtre, la nuit était très agitée et des rafales de vents secouaient les branches d'arbres comme un roseau penché par un léger vent. Mais avec son château isolé qui lui a coûtait une fortune, il dormit. Très mal malheureusement car il se réveillait plusieurs fois, décidément, cette maudite lettre le perturbait et l'empêchait de dormir, aucune personne n'aurait pu donner cette lettre à un homme comme lui!
Par panique, il prit le livre caché sous son lit et le lut avec anxiété, il disait que des hommes qui vivaient dans ce château furent mystérieusement disparu après avoir vécu pendant quelques années dans cette demeure. Un avertissement leur avait été donné avant leur disparition, on accusait le lac. C'était des hommes, comme disait ce livre, coupés du monde extérieur. Mr.Soulon tremblait car malgré les apparences, il croyait aux contes de fées. Il se cacha sous sa couette et ne parla plus, il était attentif au moindre bruit, se rassurant le mieux qu'il pouvait.
Alors, que voulais dire ce message? Serait-il possible que ce soit un avertissement?
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Mr. Soulon
Mystery / ThrillerMr.Soulon, âgé de 44 ans, vivait dans un château à la fois lugubre et luxueux. Mais un matin, il trouve dans sa boîte aux lettres une lettre mystérieuse où ni nom ni adresse figuraient. Juste un mot: "ATTENTION" Une odeur du lac qui entourait son ch...