Prologue*
(La boss AUTORITAIRE et le CHAUFFEUR)Beau-père : voilà ma fille
Je cligne des yeux perplexes parce que j’ai qu’à même l’impression de n’avoir pas bien compris.
Moi (clignant des yeux) : euh…
Maman : il a raison ma fille, tu n’es plus n’importe qui dans ce pays, tu diriges une entreprise fructueuse et donc tu as besoin d’un garde du corps à tes côtés.
Moi (rire nerveux): vous vous méprenez.
Maman : pas du tout, je me fais tout le temps du souci pour ta sécurité et tout ce qu’il englobe.
Moi : je ne suis pas une fillette maman, je te rappelle que j’ai eu trente-deux ans cette année.
Maman (roulant des yeux) : et alors ? Tu vis seule avec un enfant ce n’est pas sûre.
Moi : merci de vous inquiéter pour ma sécurité, mais il est hors de question qu’un homme me suit comme un petit toutou.
Beau-père : il restera en retrait quand il le faut mais juste il va te protéger en cas de danger.
Je me lève sans plus attendre, l’heure tourne et j’ai une entreprise à diriger.
Moi : je ne vous promets rien, j’y réfléchirais.
Maman : mais…
Moi : à bientôt.
Je claque mes talons hauts sur les carreaux lisses de la maison en me dirigeant vers la porte, je trouve vite ma voiture garée, sans chauffeur.
Moi (grinçant des dents) : il se trouve où encore celui-là ?
J’entends des pas lourds derrière mon dos, avant de le voir débarquer tel un boulet.
Lui : excusez-moi madame, j’avais une envie press…
Moi : je m’en fous, rappelez-moi votre nom
Lui : Issa kane.
Moi : vous êtes viré
Son regard passe de l’étonnement à l’horreur.
Lui : s’il vous plaît
Moi : conduisez-moi au bureau.
Je n’attends pas pour entrer dans l’habitacle alors qu’il en fait de même tout en me suppliant de le garder alors que je vérifie ma boîte mail sur mon Macbook posé sur mes jambes.
Lui : madame…
Moi : la ferme ! Vous ne voyez pas que je suis occupé.
Il se tait en conduisant en silence, ce que je déteste, ce sont les larbins. Je n’ai jamais pu garder un chauffeur bien longtemps après que celui que j’avais toujours eu soit en retraite. Les jeunes d’aujourd’hui veulent travailler tout en étant fainéants. Je n’ai pas envie de ça alors pas du tout.
****Il se gare et j’entre dans le bâtiment qui referme mon équipe d’agents qualifiés. Je suis dans la cosmétique…
Je dépasse ma secrétaire en lui demandant de me suivre.Moi : le chauffeur, je n’en veux plus.
Elle : d’accord madame
Moi : cherchez moi un autre et cette fois ci j’espère qu’il sera à la hauteur c’est la troisième en cette année que tu me ramènes des vauriens.
Elle : désolé madame.
Moi : je ne veux pas des excuses, trouve moi quelqu’un et que ça saute.
Elle sort de mon bureau en précipitant ses pas. Je soupire en posant ma tête sur le dossier du fauteuil de bureau, j’ai besoin de réfléchir, j’en ai marre de devoir tout gérer par moi-même.
Mon bureau n’est pas sombre et inquiétant comme la plupart des bureaux que j’avais eu l’occasion de visiter. Mon but n’était pas d’intimider mes clients potentiels et partenaires, mais de les exposer à la finesse et l’élégance qui me caractérisent. Il y a toujours un bouquet de fleurs dans le vase sur la table basse.
Je relève assez vite la tête quand j’entends mon téléphone vibrer
Qui peut bien me déranger à cette heure-ci ?
J’y jette un coup pour avoir apparaitre le nom de mon oncle préféré.
Tonton Moctar, oh déjà je pensais à lui.
Moi : allô tonton !
Lui : salut ma fille
Moi : comment vas-tu mon oncle ?
Moi : bien bien et toi ?
On parle un moment avant que je ne lui demande comment se passe sa retraite. Il a été le chauffeur de mon père avant de devenir le mien après son décès. Je me suis séparée de lui quand il a eu des problèmes de dos l’année dernière.
Lui : alors as-tu réussi à trouver un bon chauffeur ?
Moi (soupirant) : je viens de virer le dernier que j’avais depuis à peine quinze jours.
Tonton : ah bon ?
Moi : inutile de me demander le motif, personne n’est comme toi.
Tonton : pourtant il y’a de très bon chauffeur dans ce pays.
Moi : dommage parce que je n’en trouve pas.
Tonton : tu sais quoi, je pense avoir quelqu’un de très bon à te recommander.
Moi : oh ! Ce serait génial tonton.
Tonton : je lui parlerai dès qu’on aura terminé, il est jeune et bon, suis sûre qu’avec lui, tu vas bien t’entendre.
Moi : j’espère bien.
Quelques minutes à peine, je reçois un message d’un CV que j’envoie très vite à ma secrétaire en lui donnant l’instruction, de lui faire passer l’entretien afin de devenir mon nouveau chauffeur personnel.
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LA BOSS AUTORITAIRE ET LE CHAUFFEUR
Romancela patronne exigeante face à un employé séduisant.