"Où l'avez vous trouvez?"
"Je regardais les alentours quand je l'ai vu couché par terre en sang. Je n'allais pas la laisser ici, donc je l'ai prise."
"Saurais-tu dire si elle a un Alice?"
"Honnêtement je n'en ai aucune idée. Mais quand je l'ai trouvé, quelques papillons tournait autour de son corps.. comme si.. Comme s'ils étaient attirés pas l'odeur de son sang."
"Étrange..."
⭑ ☆ ⭑
J'ouvrais mes yeux lentement, vu sur une chambre blanche. J'avais l'impression d'avoir dormis une éternité.
"Je vois que tu t'es réveillé." Un homme aux cheveux blond et à l'air féminin m'adressa la parole.
"Où suis je?" Demande ai-je.
"Bienvenue dans l'Académie Alice. Je suis Narumi et j'enseigne dans cette Académie."
Il s'arrêta observant ma réaction.
Je leva mon regard sur lui.
"Je vois..."
Il plissa ses yeux observant mon visage comme si il voulait lire en moi.
"Bien. Pour commencer, comment t'appelles tu?" Il me demanda le sourire au lèvre.
"Cho Akayo." Dis je en replaçant mon regard sur le drap blanc qui me recouvrait.
"Pourquoi étais qu tu couché en sang sur l'herbe dans la cour de l'Académie?" Il prît un air sérieux.
Je me perdu dans mes pensées pendant un bon moment quand Narumi me coupa.
"Sais tu... La particularité de cette Académie?"
"Non. Je n'en ai aucune idée..."
"Très bien... Écoutes, si ça te dis tu vas rester ici le temps qu'on te soigne. Il y'a des chances que tu rentres dans l'Académie." Il s'arrêta de parler pour me regarder puis reprit. "Tu voudrais peut-être quelque chose à boire?"
"Oui, merci." Ma gorges était sèche et mon corp était vidé de son énergie.
Il se leva de la chaise qui se situait à côté de mon lit et ouvra la porte puis dit. "Ne bouge pas je reviens avec un verre d'eau." et referma la porte derrière lui.
L'air dans la chambre était agréable et rafraîchissant. La fenêtre était ouverte et quelques rayons de soleil plongeaient la pièce dans une ambiance chaleureuse. Je me leva et plaça mes mains sur le rebord de la fenêtre pour y contempler la vue. Le bâtiment dans lequel j'étais se situait devant un grand jardin avec des fleurs colorées. Le temps s'arrêta tout d'un coup autour de moi et des bruits de battements d'ailes retinrent mon attention.
Un papillon rouge écarlate s'approcha de moi. Je leva ma main vers celui ci. Il se posa délicatement sur mon index.
"Tu as faim?" Demande ai-je.
"Mmh... Je n'ai plus beaucoup d'énergie pour aujourd'hui, désolé."
"Cho? Avec qui parlais tu?" Narumi entra dans la chambre avec le verre d'eau à la main. Il s'approcha vers la fenêtre à côté de moi et tendit sa main avec le verre. "Tiens, bois, ça te feras du bien."
"Merci."
Je pris le vers d'eau dans mes mains et m'assieds sur le lit. Je pris une première gorgée d'eau et l'avala.
"Tu n'as pas répondu à ma question. Avec qui parlais tu?" Il me demanda, son regard fixé sur l'extérieur.
"Il y'avait une personne là en bas, dans le jardin." Réponde ai-je.
Il posa son regard sur moi. Ses yeux essayaient de décrypter mes pensées.
"Tu mens." Il continua. "Personne n'est autorisé à venir dans ce jardin. Je vais répéter ma question une dernière fois, cette fois réponds y sincèrement s'il te plaît."
"En vérité je pensais à haute voix."
"Pourquoi être obligé de mentir? Tu peux me faire confiance tu sais."
*CRACK*
L'eau ruisselait par terre entre les morceaux de verre éclaté.
"Oh mon dieu Cho!?" Narumi éleva le ton de sa voix inquiet. "Pourquoi as tu fais ça, tu aurais pu te faire mal! Regarde ta main est ouverte maintenant."
Ma tête était baissée. "Je vous ai dis que je me parlais à moi même. Arrêter de mettre votre nez dans les affaires des autres." Je dis lui doucement mais pourtant si froidement.
"D-désolé je vais arrêter de te poser autant de questions. Pardonnes moi. Tu peux prendre le temps que tu veux pour m'en parler."
Il me prit la main et l'examina. "Je vais aller chercher de quoi soigner tout ça, attend moi là."
Il se dépêcha et parti en direction de la porte à nouveau.
"Ahh.. Super, je saigne maintenant. Ça va être problématique.." soufflais je.
⭑ ☆ ⭑
"Cho! Je suis l-" Narumi laissa tomber la boîte de secours et se précipita vers mon corps inanimé.
