Bonus 2.

222 14 7
                                    

Un petit bonus (de 2000 mots) qui dormait dans mes brouillons !

Et comme je sais que Lily et Haizaki vous manque, je vous le poste !

J'voulais faire une fin drôle mais c'était plus marrant de la laisser comme ça !

PDV Lily.

— Je crois que y'a un truc que t'as pas compris dans le camping, dis-je à Terumi.

Le blond me regarde étonné, avec ses lunettes de soleil de diva et ses quatre valises à la main.

— Enfin, Lily, je ne peux pas camper dans la nature sans un minimum de confort !

— Je ne pense pas qu'on puisse faire rentrer tout ça dans le coffre du bus.

— Laisse, il les prendra avec lui si il n'y a plus de place, dit Haizaki en m'embrassant la joue.

— Vous êtes dégoûtants, râle Hiroto. Faites pas de choses cochonnes dans la forêt.

— Ta gueule, râlé-je en prenant Ryohei par la taille. T'as le seum parce que personne ne veut de toi !

— C'est même pas vrai d'abord, c'est juste que j'ai pas envie de m'engager, marmonne-t-il.

— Il n'osera jamais l'avouer mais c'est un trouillard, il préfère vagabonder à droite à gauche, sourit Kidou.

— Montez dans le bus, on va pas attendre la nuit tombée pour partir ! hurle Mamoru depuis le bus.

Nous montons tous et naturellement, je me mets à côté de mon petit copain. Nous passons deux heures à papoter de tout et de rien.

— Ces deux mois ont été longs sans toi, murmure-t-il à mon oreille.

— Tu m'as manqué aussi, alors profitons bien de ces deux jours de repos avant le début du mondial.

Haizaki, ainsi que tous les joueurs du mondial de l'année dernière, sont sélectionnés pour la coupe du monde et cette année, elle se déroulera avec fair-play, sans triche ni ruse et sans aucune organisation machiavélique à combattre.

— J'ai hâte qu'elle commence, sourit le gris. Je veux essayer de me faire repérer par une équipe américaine.

— Pourquoi américaine ?

— Je ne sais pas, c'est un pays qui m'a toujours attiré et fasciné et j'aimerais beaucoup voyagé là-bas.

Mon regard se voile. Je m'en doutais un peu au fond de moi que Ryohei ne resterait pas éternellement au Japon, mais après le mondial je comptais rejoindre mon père en France pour reprendre le siège de président du FFI et j'aurais voulu qu'il m'accompagne. 

— Qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il en voyant mon air songeur.

— Rien, souris-je. Je pensais à autre chose.

— Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas, insiste-t-il.

— Oui, je suis juste un peu préoccupé.

Nous arrivons à destination et déchargeons les valises. Sauf que le camping ressemble plutôt à un campement dans les films d'horreurs.

Certains arbres paraissent calcinés, des détritus trainent par terre, il y a des traces de pas et le gérant n'a pas du tout l'air aimable.

— Bonjour, grommelle-t-il. Vous avez réservés pour 18 personnes ?

— Oui, acquiesce Endou en montrant sa réservation.

𝘽𝙀𝘼𝙐𝙏𝙄𝙁𝙐𝙇 𝘿𝙍𝙀𝘼𝙈 | 𝙃.𝙍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant