Chapitre 1

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Joyeuse Saint-Valentin ! Un oneshot traduit à cette occasion. Profitez de votre cadeau, et bonne lecture ! Ne vous fiez pas au début, lisez-le jusqu'au bout, le retournement de situation est... Surprenant !
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Avertissements : contenu mature

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J'étais ici depuis longtemps.

La pièce était si petite qu'elle semblait n'être ornée que d'une seule fenêtre, au plafond. Cette dernière ne laissait passer qu'une faible lueur à travers ses interstices. J'avais l'impression d'étouffer. J'étais captif de milliers de chaînes et ne pouvait me fier qu'à ma vue et mon ouïe.

J'entendis le bruit familier d'une porte qui s'ouvrait.

Il était revenu.

J'étais son prisonnier depuis si longtemps que j'en avais perdu la notion du temps.

Je ne me souvenais même pas de quand j'avais vu le soleil ou encore la lune pour la dernière fois. Peut-être cela faisait-il un jour, ou seulement une demi-journée ?

Vous savez, quand les gens souffrent, ils ont toujours l'impression que le temps passe très lentement. Ah oui ! C'est ce que l'on appelle la relativité.

La fenêtre s'ouvrit dans un grincement et sa tête se baissa afin de m'observer. Il était extrêmement proche de moi, probablement parce que le sous-sol était si bas que je pouvais presque toucher le plafond. Cependant, cela m'était impossible vu qu'il m'avait attaché.

Il était magnifique. Si Xiao Ru l'avait vu, elle aurait crié et se serait ridiculisée.

Attendez... Qui est Xiao Ru ?

Ce doit être ma petite amie.

Même si elle ne l'était pas, ce devait être une fille qui me poursuivait. J'étais si beau que ce devait être le cas. Voyez par vous-même, n'y avait-il pas un pervers qui me retenait captif ?

J'aurais aimé ouvrir la bouche et dire à ce stalker, ah oui, il était beau, donc plutôt à ce beau stalker : même si tu es un homme, si tu me libères après ne m'avoir baisé qu'une seule fois, alors que tu n'es qu'un peu plus laid que moi, je me sentirai lésé et je le prendrai de la même façon que si j'avais été mordu par un chien.

Mais je ne pouvais pas.

Ce gars était tellement extrême qu'il avait scellé mes lèvres. Bien qu'il fasse trop sombre pour que je puisse y voir quelque chose, je supposais que c'était sans doute de la super glue.

Alors que je me débattais, une goutte d'eau tomba soudain de la petite fenêtre.

Il pleurait encore.

Je voulais vraiment lui dire : même en ignorant le fait que tu sois beau, en tant qu'homme, tu n'es pas censé pleurer toute la journée comme une fille. Tu sais, tes larmes sont semblables à de l'acide sulfurique, elles me frappent telles des boules de feu. Si tu continues, je suppose que je ne mourrais pas de soif, mais certainement de dégout.

— Cheng Kuang, Cheng Kuang... m'appela-t-il à nouveau, "tendrement".

Je pouvais comprendre qu'il pense qu'avec quelques appels plus affectueux, cela m'émouvrait et qu'ensuite, je l'aimerais.

Même sans parler de ça, je savais que si c'était Xiao Ru qui était attachée ici, elle se serait sans doute déjà livrée au pervers.

Une expression pleurnicharde sur un homme laid serait vraiment inélégante, mais à cet instant, je ne pouvais m'empêcher de me sentir comme cette Xiao Ru superficielle, de me dire que...

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 27, 2021 ⏰

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