Titre du Chapitre

6 1 0
                                    

Comme tous les jours depuis le début de l'hiver dans les montagnes où je vis, la neige tombe comme des larmes que le ciel aurait retenu trop longtemps. J'avais quittée la montagne qui était recouverte de cristaux de glaces et où se trouvait mon chalet et ce depuis quelques heures maintenant.

Ayant l'optique de vérifier les piège que j'avais déposée, tantôt près d'un sapin fait de verre, tantôt camouflé sous la neige épaisse, cependant, j'avais été distraite par la beauté de mon environnement et je m'en était éloignée.

Les arbres qui étaient recouverts de neige s'élançaient vers le ciel m'empêchant de me repérer, je me suis donc dirigée vers une colline que j'ai monté. Du haut de ce promontoire, je pouvais contempler comme bon me semblait la vallée que j'ai contemplée durant quelques instants. Le paysage gelé me montrait une rivière, sur ses rives enneigées, de petits animaux se déplaçaient discrètement pour éviter les grands prédateurs qui n'hivernaient pas.

Un renard se dirigeait vers une ombre à la forme vaguement humaine que j'eus du mal à apercevoir. Me rendant pourtant compte que l'animal n'avait pas d'intentions pacifiques envers la personne, je me suis dirigée avec promptitude en sa direction, je me dépêchais comme si j'avais le diable aux trousses et mis moins d'une minute à être à ses côtés.

Je pus enfin la décrire une fois près d'elle et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une enfant qui devait avoir dans les 6ans vêtue de haillons souillés qui ne l'a protégeaient pas le moins du monde du froid. Elle avait, si l'on ignorait la crasse et et son teint bilieux, un visage fin et angélique, deux yeux d'une couleur saphir surnaturelle, un nez légèrement aplati, de longs cheveux noir ténébreux qui arrivaient à sa taille et qui encadraient son visage avec harmonie et une bouche fine gercée de froid.

Je me dépêchais de la prendre dans mes bras et, épuisée qu'elle était, elle se laissa faire sans aucune réaction. Amère, je découvris qu'elle avait un poids bien insuffisant pour son âge mais ne m'y attardais pas pour, plutôt, me mettre à courir pour échapper au prédateur qui se rapprochait de plus en plus.

Le paysage défilait à mes côtés quand, finalement, je m'arrêtais dans une clairière toute de blanc recouverte et entourée d'arbres en tout genres d'où pendaient des gouttelettes cristallisées. Je repris difficilement mon souffle et vérifiais que la petite allait bien.

« -Comment t'appelles-tu ? Demandais-je tout en la couvrant d'un plaid que j'avais sorti de mon sac.

-Je-... je m'appelle Louise, déclara-t-elle avec difficulté à cause de sa voix, manifestement cassée.

-Bien. Je vais te ramenée chez moi où tu sera au chaud et aura un bon repas. On y sera bientôt accroche toi encore un peu, d'accord ? »

Je reçus pour toute réponse un faible acquiescement de sa part et, en réaction, m'enfonçais de nouveau dans la forêt où la nuit commençait déjà à tomber.

Dans les montagnes enneigées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant