Lente fut ta chute qui mon souffle a coupé
Presque des cieux jusqu'alors habités
Temps donné à ta contemplation
Par ta grâce, ta quiétude, sans autre prétentionQue celle de nous offrir par ton entière vie
Fraicheur dégagée sans autre compromis
Cette air si pur indispensable à la notre
Par celles de ton espèce avant toi déjà mortesJe te regarde et déjà bien vite j'oublie
Quand sans toi pas d'option de survie
Cette négligence humaine qui nous caractérise
Toute une ère d'oxygène pendue là sous cette briseTes nervures vertes déjà s'assombrissent
La réflexion qui me vient tentatrice
Tandis que ma vison s'attarde sur ta peau
De vouloir te remettre chez toi tout là hautMais ta mort sous le bleu devenu automnal
Qui t'aura déjà bien assez fait de mal
D'un ciel qui aura été avec toi peu clément
Te faisant à mes pieds tomber lancinementUn enfant par ta mort étrangement amusé
Viens alors promptement ramasser
Mains tendu en avant pour te prendre
Celle qu'au sol la nature venait rendreFermement à la main un carnet attrapé
Un recueil de feuilles soigneusement alignées
Entrouvert sur tes malheureux sœurs et parents
Un herbier nommé probablementPuisse cette vie qui t'es enfin offerte
Puisse lui apprendre que même sans main verte
Éternelle enfermée dans un livre d'enfant
Sans toi et tes parents le même sort nous attendAnthony GEORGE
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Les pensées de Dova [Recueil de poesies]
PoetryLoin d'être un écrivain aguerri, mais passionné de poésie et de littérature, je me lance dans la publication d'un recueil de poésies. Ma seule directive est de ne publier que des poèmes que j'écris sous les 30 minutes, sorte de pensées de l'instant...