Chapitre 4 : Ennui et chiasse

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Le lendemain matin je me réveilla d'une bien meilleure humeur que la veille. Il faut dire qu'une bonne nuit de sommeil est toujours la bien venue.. Bien évidemment le réveil n'avait pas que des avantages, je me remémora les évènements de la veille et me rendis compte que je ne savais toujours pas la réponse à la putain de question qui aurait dû me hanter toute la soirée.. Comment connaissait-il mon prénom ?
Je poussa un long soupire et regarda par la fenêtre de ma chambre. On pouvait y voir une autre fenêtre cette fois ci fermé par des rideaux ne laissant entrevoir qu'une brève lumière jaune. Il connaissait le principe des rideaux c'était déjà ça.. Mais pourquoi ne pas en avoir mis sur la baie de sa salle de bain ?
Vu d'ici aucune chance d'avoir une vue sur la douche de ce vieux putois au long membre qu'était mon voisin, ce qui aurait dû me ravir. Malgré ça je ressentis en moi une légère déception.. Reprend toi Gwendolin, tu ne devrais même pas ne serais-ce qu'envisager de penser à ça.

Pour tuer mon ennuis je me mis a fouiller dans le répertoire de mon téléphone.
Seuls 3 numéros y étaient enregistrés, celui de ma pute de mère qui ne semblait pas avoir envie de rejoindre tonton Johny pour l'aider à allumer son putain de feu dans les flammes de l'enfer, celui de ma vieille tante Jacqueline( même apres sa mort je ne m'étais pas résolu a effacer son numéro, ça m'aurait seulement fait 2 contacts et je hais les chiffres pairs. Où peut être que je le laisse pour me faire croire que j'ai une vie sociale..).
Et enfin celui de mon seul ami Steven.. quand je repense à lui une multitude de sentiments réchauffent mon cœur jusqu'à échauffer mon entre jambe.. Il me rappelle la fois où nous avions organisé une partouse dans un hôpital psychiatrique, lieu où j'aurais aimé enfermer cette putain de factrice scatophile, ou la fois où il m'a inicié à la Zumba congolaise, que de bons souvenirs..

Ses soudaines pensée me firent réaliser à quel point je me sentais seul sans mon petit Steven.. et sa passion pour mon magnifique canapé.
Je pris alors la décision d'aller respiré l'air extérieur imbibé d'une odeur semblable à celle du Moyen-Âge. Mon esprit divaga légèrement jusqu'au chemin de la porte, puis quand j'ouvris finalement cette dernière, c'est là que
la vérité me ratrappa et brisa ma solitude passagère.

Le voisin m'avait effectivement laissé une surprise devant chez moi, une surprise qui me rappela que ce vieux tordu n'arreterais pas de me pourrir la vie (si on peut encore appeler ça une vie) tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il désirait. Sa putain de surprise étant une immence chiasse humaine. Une immense chiasse humaine d'une taille titanesque et d'une odeur plus irrespirable que celle qui polluait déjà l'atmosphère.

A suivre..

Le jour où j'ai vu la moule du voisinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant