Chapitre 37 -Louis

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7 Juin 2020

Nous venons de rentrer, je dis à Harry de s'installer que j'arrive dans trente secondes et vais rejoindre mon bébé dans le canapé.

- Ça va mon cœur ?

- J'ai faim

- Je vais aller te préparer à manger, coquillettes jambon ça te va ?

- Ouiii

Quoi de plus pour satisfaire un enfant? Vous lui faites des pâtes, mais attention, pas n'importe lesquelles, des coquillettes du jambon et le tour est joué. Je l'embrasse sur ses beaux cheveux blonds et retourne à la cuisine, je sors une casserole où j'y mets de l'eau et fais chauffer

- T'as appris à cuisiner autre chose que ton poulet farci à la mozzarella, enveloppé dans du jambon de parme? Demande Harry en souriant

- Et n'oublie pas la purée faites maison, c'est ce qui fait toute la différence

- Autant pour moi

- J'ai pas eu trop le choix d'apprendre à cuisiner, je ne voulais pas prendre le risque d'empoisonner mon fils, ni de faire exploser la maison

- C'est préférable oui

- Tu veux boire quelque chose ?

- Um pour l'instant non, je te remercie

- Comment tu fais pour être... Normal ? Genre t'es pas stressé ?

- Honnêtement ? Si, je suis complètement flippé, mais vu l'état dans lequel t'étais quand je suis arrivé je me suis dis que ce n'était pas la peine de te montrer mon stress aussi.

- Ça me rassure de savoir que tu stresses aussi alors

- T'es bizarre

- Bon toi si tu veux rien boire, ok, mais moi je vais prendre une bière. Sûr, tu veux rien?

- Certain.

- Tu veux savoir quoi ? Je demande après avoir décapsuler ma bière

- Tout

- Oui évidemment je suis con

Louis s'il te plaît, fais moi le plaisir de réfléchir avant de poser des questions à la noix.

- J'ai pas eu le choix Je finis par lâcher

- De ?

- Tout ce que je t'ai dis, c'est pas mes mots, ce sont les leurs, j'ai été obligé de le faire. Tu sais comment ils étaient.

- Qui Louis ?

- Modest

- Pardon ?

Bon quand faut y aller, il faut y aller !

- Ils ne supportaient plus ces rumeurs sur nous deux. Je suis allé les voir deux semaines avant, quand on avait annoncé la pause. Je leur ai parlé de cette rumeur. Ils m'ont dit que vu que toi tu ne faisais rien pour améliorer les choses, qu'au contraire, tu envenimais la situation, ils m'ont dit de te balancer tout ça à la gueule sinon c'était fini pour moi, qu'ils avaient des contacts et ne se gêneront pas à me faire de la mauvaise pub, et que je pourrais faire une croix sur tout ça, tu penses bien que j'ai refusé évidemment. Puis les jours sont passés, ils m'appelaient tous les jours pour savoir si j'avais rempli ma part du contrat. Et ce fameux matin où j'ai fais la connerie de lire ton journal, ils m'ont envoyé un message juste après me demandant quand est ce que j'avais l'intention de le faire, qu'il était temps de mettre fin à ces rumeurs une bonne fois pour toute. Je voulais pas. Je voulais pas te perdre, puis je sais pas quand j'ai découvert tout ce qui était écrit dans ton journal là j'ai complétement vrillé, j'ai céder sous leurs pressions.

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