Chapitre 2 : Le projet

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On pourrait faire tout un listing entier des défauts et des manière de Wagner, par contre, on ne pouvait pas lui retirer le fait d'être extrêmement bien fichue. Il avait tout du patron américain de base, un charisme, de l'argent et bien évidemment un visage aussi angélique que démoniaque.

Ma présentation battait son plein, j'avais la chance de s'avoir bien m'exprimer à l'oral, contrairement à Ermance qui elle, avait pu de mal. Mais j'étais la responsable, c'était à moi de montrer ce que je comptais faire afin de toucher un public plus large avec des publicités plus ciblé.

"Et comment comptez vous faire venir ce public, dans nos enseignes ? Wagner est une marque qui fait ses preuves depuis maintenant plus de 100 ans, sur les plus grands podiums international. Les gens de classe moyenne ne s'autorisent pas à entrer dans nos boutiques."

La question de monsieur Wagner était très claire et en plus très simple à répondre, c'est exactement la question que j'attendais, j'espère bien le convaincre.

"C'est exactement pour cela que mon équipe et moi avons imaginé un dérivé de la marque Wagner avec des produits et des matières moins prestigieuse, donc moins cher pour nous et donc pour les clients. Ainsi, ils pourront se permettre d'entrer dans l'enseigne pour voir ce que propose cette nouvelle façon de faire du luxe abordable. Une fois que nous aurons réussi à toucher un public de classe plus moyenne, nous pourrions même envisager d'ouvrir des boutiques avec un nouveau nom pour le Wagner un poil moins cher" Dis-je fière de moi !

"Donc vous voudriez que l'on déploye une nouvelle marque ? Cela coûterait un peu trop cher non ?" Demanda Wagner qui avait déplacer son rendre-vous, bien trop concentrée sur ma présentation.

"Un nouveau logo, un nouveau slogan et surtout une nouvelle marque oui ! Ca serait le meilleur moyen de contenter les deux cotés." Dis-je.

Monsieur Wagner s'enfonça dans son fauteuil et continua de m'écouter l'air dubitatif en même temps que très intéresse.

"Vous parlez de deux cotés ? Lesquels au juste ?" Continua Wagner.

"Eh bien, jusqu'à présent, nous ne ciblions seulement pas les personnes pouvant s'offrir quotidiennement des biens de notre marque, des client huppé et riche. Mettez-vous à leur place, vous venez faire vos achats dans une boutique luxueuse depuis des années et d'un seul coup, des gens de classes moyenne viennent eux aussi faire leur achat dans la même boutique que vous fréquentiez ! Les riches ont le besoin de se sentir au-dessus, s'ils sentent que la marque Wagner devient bon marché, ils ne seront plus clients ! Et c'est là que je veux en venir ! Si on perd les clients qui font le chiffre d'affaires de Wagner entreprise depuis 100 ans, on ne sera bon qu'à ouvrir une boutique dans une galerie marchande d'ici 10 ans !"

Je repris mon souffle et je continue sur ma lancée.

"En séparant les deux marques, on contente les deux parties, les clients huppés conserve leur privilège en pouvant acheter du Luxe, et de l'autre côté, on fait un pas vers les moins riches en créant un dérivé du Luxe pour les satisfaire !" Dis-je.

On dirait que j'avais réussi a les convaincre. Charlie n'en n'avais pas placer une depuis le début, ca faisait du bien.

Wagner avait les yeux plongé dans les miens, les bras croisés sur sa poitrine, il réfléchissait. 

'il parte sans rien dire et que je me retrouve face à mon échec seul finalement.

Cette phrase bien plus stressante que n'importe laquelle tournais en boucle dans ma tête pendant que je rangeais mes affaires. Lyssandro et Ermance tentaient de me rassurer en me disant que c'était probablement positif. Mais je n'arrivais pas à m'apaiser.

Une fois mes affaires rangées, je laissai mes deux compères et je montai au 18e étage pour arrivée face au plus grand bureau du bâtiment.

Je sonne.

L'interphone s'alluma.

-"Qui est là ?" Balança la voix rauque de mon patron.

-"Mademoiselle Del'Grassi monsieur." Dis-je comme un bon petit chien.

J'ai honte.

La porte s'ouvrit et croyez le ou non, c'étais la première fois que j'entrais dans le bureau de Wagner. Je comprends mieux pourquoi l'accès y est restreint. Des objets plus incroyable les uns que les autres, c'est un véritable musé donnant sur Paris et ses plus beaux arrondissements. La verrière derrière le bureau de mon patron devait lui donner l'impression de gouverner Paris tout entier. C'était simplement le plus beau bureau que j'avais vu depuis le que j'ai commencé à travaillé.

-"Asseyez-vous." M'ordonne Wagner. 


Je m'exécutai, j'avais peur des représailles qu'il allait bien pouvoir me faire si ma présentation ne lui avait pas plu.

-"Votre nom, c'est quoi ?" Dit-il.

-"Del'Grassi, fis-je simplement.

-"Je suis au courant, je vous demande votre prénom." Dit-il sur un ton froid.

Il ne connaissait pas même pas mon prénom, je rêve...

"Hortense, Hortense Del'Grassi". Fis-je simplement en baissant le regard pendant qu'il écrivait mon prénom sur son papier muni de son stylo qui doit coûter 3 payes complètes.

Il finit par enfin relever la tête.

"Italienne donc ?" Demanda mon patron.

Je n'en revenais pas, il venait vraiment de me demander mon origine ?

Mon incompréhension mon trahis.

-"Je ne suis pas sûr de comprendre, pourquoi m'avoir fait venir dans votre bureau Monsieur Wagner ?"

Il semblait toujours contrarié.

-"Del'grassi, je ne suis pas sûr de vous suivre sur ce projet...Les bases restent instables, on ne peut pas prévoir les statistiques d'une nouvelle marque dérivé de l'original en version bonne affaire."

J'en étais sûr ! Mais je ne devais pas me laisser abattre, je devais continuer de défendre mon projet.

- "Monsieur Wagner, je sais que prendre le risque de crée un nouvelle manière de faire après 100 ans d'expérience, c'est pas rien mais pour éviter les dépense inutile, on pourrais commencer par un petit stock, que l'on venderaient seulement en ligne, dans une rubrique spéciale. Pas besoin de mettre les produit tout de suite ne rayons pour faire peur aux clients huppés. J'ai vraiment beaucoup d'idée sur ce projet ! Avec mon équipe, on est déterminé et énormément de personne de milieu moyen souhaiterais se payer du Luxe." 

Wagner était vraiment pris dans mon monologue. J'avais tellement d'idée que j'aurais pu lui en parler des heures entières.

"Comment pouvez-vous garantir que des personnes de milieu sociaux différent des clients habituels, vont venir acheter cette nouvelle marque ?" Dit-il.

-"Je vais être honnête, je ne sais pas, je ne peux pas prévoir ! Mais cependant, j'ai peut-être une idée !" Dis-je fièrement !

Pour être tout à fait sincère, j'avais l'impression d'être la seul à a voir des émotiuons dans cette pièce. Il était vide, n'exprimait aucune émotions, ses traits de visage étaient tirés, comme si il ne riait jamais. Qu'il n'avait jamais de fou rire. Qu'il était triste, triste et riche.

-"Je vous écoute..." Fit-il en soupirant.

-"Un sondage que mon équipe réalisera, on le postera sur nos réseaux, ce que nous permettrais de voir si les personnes visées seraient prête à acheter du luxe moins cher, si on proposaient une gamme de vêtement, de bijoux ou de maroquinerie moins cher, est-ce-que ces personnes serait susceptible de l'acheter ?"

-"Bien, préparer le, je le veux samedi à 15 h 40 heures dans mon bureau ! Bonne journée,

Il était froid, pas aimable, il ne devait pas se faire Charlie tant de fois que cela finalement.

Je m'éclipsai en lui souhaitant une bonne journée de même et je me dirigeai vers mes bureaux !

Mes deux collègues m'attendaient de pied ferme.

-"Alors, alors, raconte !"

Je m'essayais et soufflai enfin.

-"Wagner ne voulait pas nous suivre." Dis-je sèchement, comme si je m'étais imprégné de la froideur de mon patron.

-"Mais non ? C'est une blague, on a trop bossé dessus pour qu'on se prenne un refus." Dit Ermance.

-"Mais, il ne faut pas oublier que la responsable com a certains talents !" Dis-je fièrement.

Lyssandro ouvrit de grands yeux et s'exclama !

-"Oh non, bichette ne me dit pas que tu es passé sous le bureau, ca craint putain..."

Je regarda avec dégoût mon ami en ayant une remonter en même temps.

-"Arrrgh ! Non mais tu m'as prise pour Charlie ou quoi ? Me faire un mec aussi aimable et froid qu'une porte de prison, ce n'est pas dans mes cordes désolées ! Et encore moins pour obtenir ce que je veux." Crachai-je.

-"Raconte alors !" Insistaient mes deux amis.

-"J'ai continué de vendre le projet, j'ai proposé un sondage à réaliser sur les réseaux..." Dis-je.

Ermance ne pouvait plus attendre.

"Et ?" Fit-elle impatiente.

"Et il nous laisse jusqu'à samedi pour réaliser le sondage que l'on postera s'il lui convient".

Il leva les bras en signe de victoire, croyez moi on dirais pas comme ça, mais que Wagner laisse une chance à mon équipe de commencer une partie du projet juste "pour voir ce que ca donne", c'est une grande victoire.


















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