Au seuil de la porte,
Bouteille de whisky à la main,
J’attendais, une rose à la bouche.
Dans quelques instants, s’ouvrit la porte,
En un tour de main.
Elle sourit et me prit la rose à la bouche.
Dans un baiser dense,
Nous arrivâmes au palier.
Multipliant des regards intenses,
Nous gravîmes l’escalier.
La bouteille était moins
La source de nos querelles
Que la raison de nos conciliabules.
Visiblement, du moins,
Nous étions ivres de la bouteille.
Nous nous comportâmes comme des noctambules.
Nous nous dirigeâmes vers le lit.
J’ai posé mes lèvres sur son cou, elle rit,
Doucement, mes doigts parcouraient son corps.
Mais aurais-je tort
De choisir la douceur de ses seins moelleux
A l’humidité de son entrejambe ?
Ma langue cheminait son torse mielleux
Et le muscle durcissait entre mes jambes.
Cette dernière délectait chaque parcelle
De son corps, dans le noir,
Et acheva cette partie de la scène
Par un baiser noir.
Je lui faisais
L’amour comme une étoile de mer
Elle gémissait
Dans sa douceur amère.
Le vent, le claquement des feuilles
Couvraient à peine sa sublime voix
Ce n’était pas un deuil
Mais sa première fois.
Elle ne me demandait pas d’arrêter
Mais plus profondément d’entrer.
Au diable, les puritains !
La levrette est ma préférée.
Les bonnes femmes comme les putains
Elle leur est réservée.
Extasiés,
Ensemble, nous jouîmes.
De la partie, rassasiés,
Enlacés, nous dormîmes.
J’ai fait l’amour à une brune
A la brune…