Je suivis Mère et le valet pour arriver devant le carrosse où m'attendait Père. Il nous fit entrer, et nous nous mîmes en route. Le trajet jusqu'à la fameuse porte du test ne m'avait jamais paru aussi long. Je pris le temps du trajet pour récolter chaque détail du carrosse, ainsi mon esprit était occupé. Il était aux couleurs de la famille royale: rouge, bleu et doré. Les banquettes étaient recouvertes d'un beau velours rouge. Le plafond, lui, était d'un bleu intense avec des motifs dorés qui formaient toutes sortes d'animaux: un loup, un ours, un aigle, tout s'y développer. L'arrêt du carrosse me fit sortir de mes observations. Nous étions arrivés. Le valet ouvrit la porte, je vis mes parents descendre et finis par faire de même. Arrivée dehors, je vis toute une foule devant moi. Je pris sur moi pour paraître sereine. Puis, tout se passa très vite: Père et Mère me souhaitèrent bonne chance, la foule criait et je me retrouvai devant la porte, la main sur la poignée. Je regarde une dernière fois mes parents, ouvris la porte et entrai. Soudain, je fus aveuglée par une lumière intense, d'un blanc immaculé. Quand j'ouvris à nouveau les yeux, je vis un paysage magnifique, je fus émerveillée. Je me trouvai devant de superbes ruines, on aurait dit cet endroit enchanté. Il y avait du vert partout, c'était splendide. Je restai figée quelques minutes puis représailles mes esprits tout doucement. C'est alors que je vis plein de créatures me passer devant. Elles étaient petites avec des ailes, et un chapeau trônait sur tête. Puis, j'en vis encore d'autres un peu plus loin, en train de parler je suppose, car j'entendis quelques murmures à peine audibles. Je ne pourrais pas décrire le nombre incalculable de créatures étranges que je voyais à ce moment-là, mais elles étaient toutes enchantements. Moi qui croyais ce paradis calme au premier abord, je fus bien surprise. Soudain, j'entendis un bruit. Je regarde dans la direction de celle-ci, c'est alors que je vis une petite créature dépourvue d'ailes. Elle me regardait avec insistance et je comprenais qu'elle souhaitait me parler, je me baissai donc. Je regarde dans la direction de celle-ci, c'est alors que je vis une petite créature dépourvue d'ailes. Elle me regardait avec insistance et je comprenais qu'elle souhaitait me parler, je me baissai donc. Je regarde dans la direction de celle-ci, c'est alors que je vis une petite créature dépourvue d'ailes. Elle me regardait avec insistance et je comprenais qu'elle souhaitait me parler, je me baissai donc.
- Etes-vous ici pour le test? m'interrogea la petite créature.
Prise au dépourvu, je réussis à acquiescer. Suite à cette réponse, la créature m'observa.
- Suivez-moi, finit-elle par dire.
Sans comprendre ce qu'il se passait, je suivis l'individu aptère. Il m'emmena dans un village, à gauche des ruines somptueuses, où je vis plein d'habitants. Je les regardai, obnubilée par ceux-ci.
- Restez ici le temps que vous voudrez, quand vous avez trouvé ce pourquoi, ici, je vous ai emmenée, là-bas vous viendrez me retrouver, me dit-il en pointant, de son petit doigt un endroit un peu éloigné.
J'approuvai et le remerciai, puis commençai à chercher une réponse à l'énigme. Je m'assis un peu plus loin sur un rocher plat. Tout en réfléchissant, je ne pus m'empêcher d'observer le mode de vie de ces êtres envoûtants. Au bout d'un certain temps, je remarquai qu'il était contraire au mien: eux vivaient pour eux, et moi? je vivais pour les autres. C'est alors que j'essayai de percevoir qu'ils étaient heureux comme cela. Je ne vis que bonheur et joie de vivre, aucune contrainte. C'est ainsi que je compris qu'il fallait que je fasse de même. Arrêter de vivre comme mon peuple le voulaient, mais à ma façon. Être moi-même tout simplement. De ce fait, je compris que c'était cela que je voulais faire remarquer l'individu aptère. Je me levai, et allai le voir.
- Retenez bien ce que vous venez d'apprendre, et traversez un de ces ponts pour sortir d'ici, me dit-il, sans rien ajouter d'autre.
Il y avait effectivement deux ponts en face de moi, un magnifique, fait pour une personne comme moi: une princesse. Puis un autre, délabré, tombant presque en lambeaux. Mes parents m'auraient dit de prendre le premier, mais je ne le pris pas en compte, je voulais voler de mes propres ailes à présent. Je voulais faire face au danger, je pris donc le deuxième. Je m'y aventurai tout doucement, et, à ma grande surprise, il ne bougea pas. Rendue à la moitié de celui-ci, je vis le premier pont tomber et se briser. Je compris que j'avais fait le bon choix.
Depuis ce jour, je vis comme bon me semble, et à ma grande surprise, cela plaisait à mon peuple. Je compris donc l'importance de la phrase que m'avait dite Mary: "Faites comme bon vous semble, c'est votre vie, pas la leur".
Fin
Dans ce texte, j'aimerais faire passer le message de toujours croire en soi et de ne pas vivre au dépens des autres. On vous aime tel que vous êtes, alors ne changez pour rien au monde! ^^
Ce texte est également un passage de la vie d'enfant, à la vie d'adulte.
C'était ma première nouvelle alors j'espère que vous avez apprécié ^ - ^
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Le passage
FantasyCette nouvelle va vous conter l'histoire de Oana, une adolescente qui viens d'avoir 20 ans. Et comme toute les personnes de son âge, une épreuve va se dresser devant elle. Comment va-t-elle surmonter cette épreuve ? Va-t-elle enfin ce réveiller et v...