TELS DES ÉTOILES FILANTES - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂

daishou et kuroo sont dans un bateau ̖́-

note de l'auteure - je suis désolée mais mon titre est parfait. en sept mots, vous avez le ship, le thème et le ton du texte.

Le KuroShou, c'est mon comfort ship depuis quelques temps ; je me sens triste ? je lis du KuroShou. j'en ai marre de bosser sur mes oraux et partiels ? j'écris du KuroShou. je m'ennuie et j'ai l'impression de ne servir à rien dans la vie ? j'essaye de convertir mes amis au KuroShou. etc etc etc.

Du coup voilà ce que ça donne quand je m'essaye à écrire sur eux deux.
Spoiler alert numéro une : la longueur de ce truc n'est pas proportionnelle à sa quantité de sérieux.
Spoiler alert numéro deux : étant donné le peu d'interactions longues de ces deux idiots dans Haikyuu, la quasi totalité de ce texte est hautement inspirée par tous les textes que j'ai lu depuis que je suis tombée dans leur ship hell. Et comme il faut rendre à César ce qui est à César, allez lire les textes incroyables de ces auteur.e.s incroyables dans la foulée si ce n'est pas déjà fait - et même si c'est fait allez les relire en fait -, vous ne le regretterez pas : Aeliheart974, eating-flowers, CATHARSIS sur ffnet. Et si vous avez encore du temps devant vous, vous pouvez aller lire sunsetrice (ses UA méritent plus) et Suguwu-, sur Wattpad.

Maintenant que j'ai fait ma propagande de la journée, je vous laisse lire ce nonsense complet. Ne suivez pas les conseils de Kuroo pour draguer, et bonne lecture :)

Légers spoilers sur les OAV Land vs Sky.
Attention, langage un peu (beaucoup) fleuri.

✰ೃ.

𝐃𝐀𝐈𝐒𝐇𝐎𝐔 𝐄𝐓 𝐊𝐔𝐑𝐎𝐎
𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐔𝐍 𝐁𝐀𝐓𝐄𝐀𝐔.

✰ೃ.

Daishou se demandait comment il en était arrivé là.

Il fallait bien admettre que, même pour lui, cette situation avait tout d'une vaste blague. Ou d'un cauchemar. Ou d'une vaste blague sur son pire cauchemar. Dans tous les cas, elle n'avait absolument rien de normal, et il essayait de comprendre comment il s'était retrouvé là, assis dans un canoë étroit, en face de Tetsurô Kuroo.

S'il récapitulait le début de sa journée, tout semblait pourtant parfaitement normal. Il s'était levé à onze heures passées, heure tout à fait correcte pour un dimanche, avant de partir faire un footing pour se réveiller ― un programme qui en laissait plus d'un perplexe dans sa famille. Il était ensuite rentré manger, puis avait dû ressortir pour aller s'acheter des barres énergisantes.

Ah, oui, c'était à ce moment-là que les choses s'étaient corsées.

Finalement, Daishou se rappelait très bien des circonstances qui avaient précédé cette situation déplorable. En entrant dans la supérette, il était tombé, non pas sur cet imbécile de coq, mais sur la grande perche qui avait rejoint Nekoma cette année, au nom russe qu'il ne savait pas comment prononcer.

(À ce stade de l'histoire, il admettait qu'il avait un peu cherché ce qui lui arrivait maintenant. Il aurait pu, tout simplement, ignorer la grande tige, acheter ses barres énergisantes et repartir. Mais Daishou n'avait rien d'intéressant à faire de sa journée puisqu'ils étaient dimanche, qu'il avait achevé toutes ses révisions pour le moment et qu'il n'avait plus d'entraînement de volley avec l'équipe de Nohebi. Alors, l'apparition du première année de Nekoma sur sa route avait constitué son opportunité de se distraire un peu.)