Twelve sounds to my heart...

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J'étais devant ma télévision, emmitouflé dans une couette bien chaude. Ce soir, un film d'horreur passait à la télévision. Et, il n'y avait rien de plus barbant...

C'était toujours le même genre d'histoire après tout, ce genre d'histoire qui ne me faisait absolument pas peur, mais que je me sentais obliger de regarder quand même. Pour quelles raisons? C'est assez simple, généralement, c'était soit ce film, soit un documentaire sur les écrevisses ou autres bestioles pas très intéressantes. Le choix était vite fait.

Hélas, encore une fois, j'avais raison, ce film ne me faisait pas ressentir la moindre crainte. C'était une histoire basique: un homme qui regarde la télévision, comme moi à cet instant, et qui tombe sur un film d'horreur pourri. Puis, d'une minute à l'autre, il entend des bruits dans sa maison et un dangereux psychopathe, cannibale et horriblement laid, le bouffe de manière «pas très élégante».

Moi, la seule chose que je trouve fascinant dans ce film, c'est que le personnage nous ressemble. Tout le monde peut s'identifier à lui. À cet instant, j'avais même l'impression que c'était moi.

Je coupai la télévision. C'était tellement lassant... J'imaginai toutes les personnes qui regardaient ce film et qui flippaient au moindre bruit.

Pathétique.

J'allai dans ma cuisine et me servis un verre de lait. Je n'étais pas fatigué et je n'avais rien à faire.

Boum, un étrange bruit se fit entendre.

Je soupirai. J'étais bien décidé à ne pas y faire attention. Je continuai juste, à siroter ma boisson.

Clac, second bruit étrange.

Il devait sûrement s'agir d'adolescents boutonneux qui essayaient de me faire peur. J'avais envie de rire.

Je m'installai, à nouveau, sur mon canapé. C'était un Samedi ennuyeux.

Crac, troisième bruit.

Je me levai brusquement et courrai à ma fenêtre.

- «C'est pas bientôt fini ce bordel ! Je criais, ma fenêtre était grand ouverte et je pouvais sentir l'air frais de ce mois d'Automne.

Personne. Il n'y avait personne dehors. Et, je n'entendais plus aucun bruit non plus, c'était silencieux comme jamais.

Paf, quatrième bruit.

Je ne pus m'en empêcher : Un rire nerveux sortit de ma gorge, un rire que je n'avais pas pu contrôler.

Je tremblai. Une peur effroyable et incontrôlable me prenait.

Je me disais à moi-même : Eren, tu es vraiment pathétique...

J'avais honte d'avoir peur ainsi, c'était sûr, il s'agissait de simple bruits de bois qui craquent, des bruits causés par le vent.

OS - Eren x Levi: Twelve sounds to my heart...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant