Victoire Weasley

Chapitre 1

Poudlard était splendide en cette soirée grâce aux lumières qui s'accordaient ensemble à la perfection créant de même une silhouette imposante tout en restant charmante. En bordure de la forêt interdite, qui regorgeait de petites ou grosses bêtes qu'elle soit amusantes ou terrifiantes, une élève de Gryffondor est adossée sur son arbre fétiche. Comme à ses habitudes, elle tenait ,dans ses mains, son livre sur l'histoire de la magie, écrit par Bathilda Tourdesac, qu'elle chérit tant.

Malgré l'heure tardive et le couvre feu, la studieuse Gryffnondor tient à lire en paix de même qu'avec le vent qui siffle dans les branches des arbres qui l'entourent. Dans la salle commune, elle pourrait assurément tomber sur sa sœur Dominique ou sur Louis son petit frère, mais également sur son cousin, qui pose toujours des millions de questions, James Sirius Potter. De plus, la chanson This is the night qui tourne en boucle dans la pièce depuis des lustres, n'est pas vraiment sa préférée. Sinon dans son dortoir? Y'a t'il qu'il faudrait demander à toutes les personnes présentent, soit Lorenza, Sidji, Nelly et Romane, de se déplacer ailleurs. De toute façon, elle ne craignait de voir personne surgir comme à l'habitude, car cet endroit, comme les gens aimaient le dire, est supposément abattu d'un sortilège qui fait en sorte que toute personne qui s'adosse contre cet arbre perd sa popularité à vie. De toute façon, pour la jeune fille, tout était déjà perdu d'avance. Depuis la première semaine de sa deuxième année à Poudlard, quand elle avait accidentellement confondu sa cousine Lucie avec la fille la plus populaire de l'école en lui criant dessus pour savoir où elle avait déplacé ses chaussettes préférées. Celle-ci cousu spécialement par sa mère, Fleur Delacour maintenant Weasley, orné de petits hippogriffes bleu-argenté. Bien sûr la jeune fille populaire avait évidemment crié sur tous les toits que la cousine de James Potter était accro au chaussette ce qui lui avait valu le surnom de Chaussacro.

Des petits bruits de pas l'ont ramené à la réalité de l'histoire qui compose la révolte des Gobelins du 17ième siècle. "Nox!", s'écrit-t-elle pour fermer la lumière que projetait sa baguette. Plus rien en vu, tout ce dont on pouvait apercevoir il y a quelques secondes est maintenant plongée dans la pénombre. Seuls les arbres qui dansent au vent sont encore visibles. Soudain, un coup de chatouille lui prend, faisant tomber son livre sur le gazon humide. Rapidement, en se servant de sa baguette puis du sortilège de lévitation, son bouquin flotte dans les airs à un mètre du sol. L'attrapant de sa main gauche, elle retourne en courant vers le château. Malheureusement, en chemin elle croise le professeur Londubat.

-Qu'est-ce que vous faites dans les corridors à une heure aussi tardive, Weasley?, dit-il d'un air plutôt calme comme à l'habitude. Heureusement, s'il aurait fallu qu'elle tombe sur le professeur Mcgonagall, il ne lui restait qu'à faire ses valises. Comment expliquer à ces parents? Tous avaient été très doués durant leur scolarité. Elle n'en savait rien. De plus, connaissant le professeur Londubat, il allait probablement lui enlever que des points pour sa maison.

Pensant à une excuse crédible, la Gryffondor reprend son souffle. Monsieur Neville, le professeur de botanique, vêtu de son éternel chemise à carreaux, son tricot et ses pantalons beiges, là fixe avec son regard d'un bleu sévère.  

-Euh..., s'écrit-elle son savoir quoi dire. D'un côté, il y a dire la vérité pour la bête mystérieuse qui règne à la bordure de la forêt interdite ou trouver une excuse des plus crédibles possible en seulement quelque secondes. Bien que la vérité pourrait être mieux, elle n'aurait pas vraiment de sens. Premièrement, elle n'avait pas le droit de se trouver où elle se trouvait, mais encore moins à cette heure. Deuxièmement, la forêt interdite regorge toujours de créatures. Troisièmement, la jeune fille n'est même pas certaine de ce qu'elle avait vu, entendu ou senti. "Rien qu'un beau petit mensonge" se dit-elle à elle-même. "Personne ne le saura".