La souffrance, j'en ai connu, j'ai souffert durant toute ma vie . Cette douleur qui se manifeste sous différentes formes comme un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l'on supporte tous les jours. Et , il y a le genre de douleur que l'on peut pas ignorer ,car elle est si grande qu'elle nous bloque tout le reste puis fait disparaître le reste du monde. Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense est à quel point on souffre. La façon dont on gère la douleur dépend de nous, la douleur ..... on l'anesthésie, on la surmonte, on l'etreint, on l'ignore et pourtant certains d'entre nous , la meilleure façon de gérer la douleur est de foncer tête baissée. La douleur c'est ... savoir la surmonter avec force et espoir qu'un jour elle disparaisse d'elle-même. Espérer que la blessure infligée se referme. Malheureusement, il n'y a pas de solution , pas de remède miracles. La seule chose dont nous devons faire c'est respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe. Ainsi , la plus part du temps, on peut arriver à la gérer mais parfois elle peut s'abattre sur nous quand on y attendait le moins. Elle nous attaque en traitre et ne nous lâche pas.Depuis l'enfance, j'ai toujours vaincu ma vie sur terre tel un oiseau insolite, dont pour certaines personnes je suis un fléau dans l'environnement urbain.
Cependant, contrairement à lui , je ne suis pas comparable à cet animal qui est un sens extraordinaire de « chez lui ». Il sait parfaitement retrouver le chemin de sa maison, quelle que soit la distance qui l'en sépare.C'est pour cela qu'il est souvent le symbole du moment ou du besoin de retrouver la sécurité et de son foyer. Le pigeon , l'oiseau qui nous apprend comment retrouver le chemin du retour quand nous sommes perdus est parti avec toi. Je me souviens encore de cette matinée là, le matin où je pensais que tu étais juste partie transmettre un simple message de l'autre côté du monde, que ton instinct si fort te fera revenir à moi , vers ton havre de paix, même si tu as voyagé sur de longues distances.Est-ce que te souviens-tu de cette matinée là ?
C'était une froide journée d'hiver, et nous étions assises sur un banc du parc, en train de lancer de la nourriture aux pigeons. Avant que le vent qui tempête balaie tout alentour et s'acharnent sur les écharpes qui couvraient nos têtes. Tu m'avais prise dans tes bras si chauds puis tu m'as recouvert de baisers et de câlins puis quelque minutes plus tard , les pigeons se sont installés sur le banc avec nous ; dont quelques-uns se tenaient sur nos genoux, attendant que nous leur donnions à manger. Nous les reposions en mouvement synchroniser un à un sur le sol et leur lancions des graines.
Souviens-tu, de ce petit pigeon qui revenait sur nos genoux, alors nous le laissions y rester?
Nous le cajolions comme s'il s'agissait d'un animal domestique. Une fois que nous nous sommes sentis ragaillardi, nous sommes retournées chez nous. Installées sur le buisson devant la porte d'entrée, il y a le petit pigeon que nous avons câlinés dans le parc. Nous lui avons caressées le dos, tu me disais sans cesse de le remercier d'être venu voir que nous étions revenues chez nous , en toute sécurité, et nous lui avons souhaitées un bon retour vers sa famille de pigeons.
À cet époque , j'étais persuadée que tu rentrerais à la maison , que tu retrouverais ton pigeonneau rester dans son nid. A cet âge, ou me manquer encore toutes mes couleurs d'adultes ainsi que l'anneau de mon cou. Tu étais la meilleure voyageuse et depuis ton voyage céleste , je n'arrive plus à apprécier la vie , je me sens toujours vide , j'ai toujours quelque chose au fond de ma gorge qui ne passe pas.
Si je regarde là-haut , je me fondrais en larmes parce que je suis désolée d'être faible mais je ne réussis jamais à me relever après ta mort.
Chaque jour pour moi est un nouveau défi, je songe de te rejoindre jour et nuit parce que tu me manques.J'ai complètement oublié ton odeur , le son de ta voix, Beaucoup me disent que c'est la vie , que c'est normal, que tout le monde est obligé de passer par là, que je devrais tourner la page, Que c'est le destin de chaque être humain.
Mais , ce qu'ils ne savent pas , ce que je suis déjà morte à l'intérieur comme à l'extérieur.
Est-ce que ces personnes là connaissent la douleur qu'on ressent de perdre tous les êtres qui nous sont chers ? Cet instant là où on se retrouve seule , sous la couette ,le coeur remplit de peine et de tristesse?
Non.
Ces Personnes là, ne connaissent pas cet instant là, où , je sens la sollicite prendre possession de mon corps et de mon âme.
Ce moment où je me suis fondue en larmes sous la douche en laissant l'eau couler sous ma peau , se mélanger avec mes larmes chaudes , ce moment où parfois dès que je voyais les autres heureux, rire de bonne fois , joyeux et que moi je me rendais compte à quel point je suis seule au monde.
ce moment où, j'ai dormi les yeux gonflés et rouges
Les cousins humides
La voix sache
Le coeur pulvérisé en miette
J'ai jamais eu d'épaules sur qui me reposer ,
j'ai jamais été encouragé ,
j'ai ne jamais eu l'amour , le véritable amour réciproque , je n'ai jamais connu le sens d'avoir les gens sur qui compter.
Depuis ta mort,
Je me suis toujours battue seule ,
j'ai pleurée sous silence pour ne pas qu'enttende mes cris de sirènes
Et pourtant , je n'ai pas connu les blessures amoureuses néanmoins je suis anéantie.Si je suis encore debout
C'est par rapport à quelque chose
Une chose qui m'échappe de me retirer et m'empêche de quitter la terre
pour un odyssée céleste
Une chose dont je ...... j'arrive pas à mettre le doigt dessus ........J'ai toujours essayé de me réconforter seule
Le ciel ne m'a pas donner de cadeau , je n'ai jamais eu de cadeau.

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Au-delà de..... mes larmes
General FictionLe désespoir, la perte des êtres chers. Maltraitée par sa famille Nina Wilson connaît parfaitement la notion de la souffrance,devenue sa force , son espoir, sa survie , son avenir. Afin de réaliser le rêve qui lui tient à cœur. La jeune étudiante tr...