Chapitre 11

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A/N: attention l'explication d'Athéna est assez vicieuse et manipulatrice. Vous êtes prévenus !


Epilogue


Shaka descendit les marches jusqu'à son temple. Il s'était arrêté pour discuter avec Aiolia des progrès de Soma, après s'être fait harponner par Seiya, assis sur le seuil de sa maison. Ce dernier faisait sauter Théo sur ses genoux, et son fils rigolait en frappant dans ses mains. Shaka devait reconnaître que ce petit garçon, en plus d'être mignon et toujours de bonne humeur, promettait d'être un chevalier intrépide, vu le caractère de ses géniteurs.


En retard pour sa méditation, il se précipita dans son temple et son sourire s'effaça.

A côté du socle sur lequel reposait son armure se trouvaient trois énormes pots de peinture pour métaux, avec un étui contenant un assortiment de pinceaux.   Shaka prit l'enveloppe posée sur un pot et lut le message qui se trouvait à l'intérieur :


                                                           Le ridicule ne tue pas

                                                                    Athéna


Une autre enveloppe se trouvait près des pinceaux :


                        Ne jamais critiquer une femme, surtout si c'est la déesse de la stratégie

                                                                                      Bouddha


Le regard de Shaka voyagea des pots de peinture rose flashy aux pinceaux, puis aux messages dans sa main, avant de revenir se poser sur les pots, et se rappela brusquement la conversation qu'il avait eue il y a longtemp savec la déesse.


Bouddha je suis foutu!



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Grèce, Sanctuaire, plus de 5 ans auparavant


Le ciel était dégagé, aucun nuage ne cachait les étoiles.  Celles-ci, regroupées en constellations, veillaient sur le sommeil du porteur que leur armure avait choisi pour les représenter.  Shaka ne dormait pas, et pour une fois il avait gardé les yeux ouverts, respirant l'air frais de la nuit, appréciant le silence qui faisait défaut en journée quand les gardiens d'Athéna s'entraînaient.


- Que me vaut l'honneur de ta visite, Ô ma Déesse? Et pourquoi viens-tu seule? Demanda le chevalier.


La voix d'Athéna résonna dans sa tête.


- Je ne voulais pas perturber le sommeil de mes chevaliers en passant par leur temple. De plus je ne voulais pas que Saori entende ce que j'avais à te dire. J'ai besoin de tes conseils, mon cher chevalier.

Le Don de DieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant