L'odeur du sang était familière à Jeno. La guerre il l'avait vécu, des monstres il en avait tué et des alliés il avait vu décédé. Sa fidélité à la couronne faisait de lui l'un des meilleurs chevaliers du royaume. Alors quand une menace fait de l'omb...
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Depuis des millénaires, le royaume de Pyeonghwa était un état prospère ayant survécu aux guerres alontours sans jamais y participer. La dynastie Cheol qui gouvernait sur celui-ci depuis toujours était envié par les familles royales voisines de part leur bonne réputation. En effet, leur richesse, beauté et générosité fait parler d'eux sur tout le continent. Cette année, la reine actuelle portait en son sein l'héritier ou l'héritière de leur trône. Et la nuit même, des cris s'était fait entendre depuis sa chambre faisait sursauter Jeno. Du haut de ses six ans, il ne comprenait pas vraiment tout ce qu'il se passait. Alors de ses petites jambes, il suivit les cris et se retrouva face à des gardes devant une porte. L'un d'eux le reconnu et s'accroupit à son niveau.
"Jeno ! Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure là ?
- J'avais peur à cause des cris, bégaya t-il de sa voix fluette en faisant de grands gestes avec ses mains.
- Eh bien alors ? Tu n'es plus aussi courageux qu'avant ?
- Si ! Je suis même plus courageux que toi papa !
- C'est très bien, rit l'homme d'âge mûre en ébouriffant les cheveux de son fils. Tu veux toujours devenir général comme papa ?
- Oui !
- Très bien, alors va te coucher parce que demain tu rencontreras un petit prince ou une petite princesse que tu devras protéger pour toujours."
Jeno hocha la tête et s'apprêta à faire demi-tour les yeux brillants de joie, lorsqu'un éclair aveugla toutes les personnes dans le couloir alors que l'orage grondait. Jeno ouvrit doucement les yeux et croisa un regard carmin. Figé de peur, il resta immobile, et vit les gardes s'écrouler un à un jusqu'à ce qu'il ne reste que son père et lui de debout.
"Jeno ! Cours dans ta chambre ! Maintenant !
- Mais papa...
- Maintenant je te dis !"
Jeno se mit à courir doucement et se retourna une dernière fois et ce qu'il vit le terrifia: une femme se tenait là, face à son père, bien plus grande que lui de plus d'une dizaine de centimètre, ses longs cheveux noirs virevoltant autour d'elle, sa peau blanche et pâle contrastant avec ses yeux d'un rubis profond et lumineux. De ses grandes mains décorées de bagues et de bracelets en tout genre, jaillissaient des éclairs. Elle se tourna soudainement vers le jeune garçon qui lui tourna immédiatement le dos et mit plus de passion dans sa course. Il couru, encore et encore, dépassant même sa chambre et se retrouva dans un grande pièce sombre. Au fond de celle-ci reposait deux trônes. Jeno se laissa tomba à terre les larmes aux yeux et explosa en sanglot lorsque le château se mit à trembler, accompagné de cris. Il ne tint pas plus longtemps et s'évanouit.
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Lorsque le jeune garçon rouvrit les yeux, il était dans sa chambre, dans son grand lit, au milieu de ses chaudes couvertures. Il se leva doucement et croisa le regard rassuré de son géniteur. Celui-ci le prit longuement dans ses bras avant de le confier à sa nourrice qui comme tous les matins, accompagnée d'autres servants, l'avait aidé à prendre son bain, l'avait vêtu et nourrit. Une fois prêt, il put enfin quitté sa chambre et rejoindre son père dans la cour arrière du château, là où il s'entraînait lui et ses hommes tous les matins.
