II-Des phénomènes étranges

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J'arrivai enfin en bas lorsque je vis Paul et Jérémie tranquillement en train de jouer tous les deux. Je soufflais, j'étais rassurée, ils allaient bien. Pourtant, j'étais persuadée d'avoir entendu des cris d'enfants… 
Je me mis à la recherche de Thérèse pour m'assurer qu'elle allait bien. Je cherchais dans le jardin pendant un petit moment sans succès. Je rentrais alors à la maison, après avoir cherché dans la cuisine et le salon au rez-de-chausser, je suis partie voir à l'étage. Ma poitrine se serra, j'avais comme un mauvais pressentiment… 
Je pris mon courage à deux mains et je montais les escaliers menant à l'étage avant que j'arrive au bout des escaliers, je vis une ombre … 
C'est alors que j'appelais Thérèse. N'ayant aucune réponse, je criais son prénom une nouvelle fois. Arrivée à la fin des escaliers je me tournais vers la droite et Thérèse me dit « tu m'as appelé Maman ? ». Je crus que mon cœur s'arrêta de battre, je dis alors : « Ah, tu es là, je m’inquiétais, je ne te trouvais nulle part… Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Thérèse ne répondit pas à cette question et descendit les escaliers. Ce n'est qu'à ce moment que je remarquais que les rideaux étaient de nouveau fermés ce qui expliquait que la lumière ne pouvait pénétrer dans la maison... Je pris alors le soin de les ouvrir à nouveau espérant secrètement que c'était la dernière fois aujourd'hui que je devrais les ouvrir.

Je descendis les escaliers, il était l'heure d'aller manger, j'appelais les enfants pour qu'ils viennent m'aider à préparer le repas. Ils arrivèrent tous les trois, ils mettaient la table. Je les interrogeais pour savoir s'ils avaient croisé leur père, que je n'avais pas vu depuis que l'on avait déposé le lit dans la chambre. Paul me répondit, « Je crois qu'il est au garage ». Je remercie Paul pour m'avoir donné cette information, je suis partie annoncer à mon mari que le repas était prêt. En sortant sur le pas de la porte, j’aperçus une vieille dame qui essayait tant bien que mal d'avancer avec sa canne. Elle portait une cape noire, ces cheveux blancs dépassés de la cape. Je m'approchais d'elle pour lui demander si elle avait besoin d'aide, elle me fixa quelques instants. Elle ne répondit pas, je pensais donc qu'elle n'avait pas entendu ce que je lui avais dit donc je lui répétais. Elle détourna alors le visage et continua son chemin. Je haussai les épaules et je m’apprêtais à aller dans le garage quand, la vieille dame chuchota : « encore un changement de propriétaire, pauvres gens … ». À l'écoute de ces mots, je me retournai vers la vieille dame pour en apprendre davantage, mais avant même que je m'en aperçoive, la vieille dame avait disparu.

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