Carmin, comme tes yeux [ KiriBaku ]

Chapitre 9 : Confession

- Bakugo t'es là ? dit une voix que le blond reconnaîtrais entre milles.

Kirishima Eijiro.

- Katsuki ? Bon j'entre... Dit le roux en ouvrant la porte

- Ka-katsuki qu'es ce que t'as ?! T'as l'air super fatigué et pourquoi t'es pas venu en cours ??demanda t'il inquiet

Katsuki était assit que son lit la tête penchée en avant. Pourquoi aller en cour, vu son état il ne tiendrais sûrement pas 1h. Le blond avait réfléchi toute la nuit ainsi que toute la journée à cette lettre, car il savait exactement se qu'elle voulait. Son héritage. Maintenant que cette....cette femme....c'était enfin sorti de la misère elle voulait l'héritage de son fils,c'etait évident. Et la encore il continuait dit réfléchir, c'était exactement se qu'elle voulait aussi. Au moins maintenant il savait de qui il tenait son intelligence...

- Katsuki ? Pourquoi tu répondais pas aux messages ? Qu'es ce qui ne va pas ?

Il était à bout, tout simplement. Le blond pensait enfin avoir fait le tri dans tous ses problèmes mais non il fallait que ça arrive. Bien sûr Katsuki n'était pas suicidaire non plus. Il n'avait pas envie de sauter d'un pont ou de se tailler les veines, ou bien de se  mettre une balle dans la tête, nan. Y'a juste des fois où si il voyait une bagnole lui foncait dessus, il n'aurait pas le réflexe de s'en dégager, parce qu'il s'en fout.

- Rien. Rien ne va.repondit simplement le blond

C'est vrai qu'il avait totalement ignorait ses messages aussi, leur relation chelou non plus n'allait pas.

- Tu peux m'en parler tu s....mais qu'est-ce que je dit en dirais dans un film...se que je veux dire c'est que.... Commença son ami

- Tu peux rien faire alors pas besoin de m'aider OK ?! Je suis juste con. Con de pas avoir prit mes distances avec elle con de pas être aller dans une autre ville où même dans un autre pays. Con de m'être dit que j'y arriverais.

Des gouttes tombèrent sur la couette de Katsuki. Eijiro s'approcha et se positionna devant son ami de façon à se qu'il le regarde.

- Katsuki.

- Arrête je viens te dire que tu pouvait rien faire. Répondit sèchement le blond toujours la tête penche en bas.

- Katsuki !

Le roux avait relevé la tête du blond , prit son menton et lui dit en le fixant de ses beau yeux carmin.

-Écoute. Toi t'es différent alors arrête de dire n'importe quoi. T'as un truc qui change, qui chamboule tout, ce truc qui transperce l'âme, tu vois de quoi je parle ? Puis t'as ce regard dans la face, qui interpelle les gens, ce regard qui dit que t'as besoin d'aide et que t'es complètement à côté de la plaque. T'es pas normal, mais vraiment pas normal. T'as ce sourire de con, oui de con, celui qui a l'air de dire "j'emmerde tout le monde puis j'emmerde la vie aussi ", t'as cette façon de marcher aussi qui trahit ton sourire. Parce que t'as beau faire le dur, le fort, l'insemsible, le sarcastique, l'orgeuilleux,l'intouchable, ça se voit au premier coup d'œil, et à force t'es plus crédible. Ça se voit que tu vas pas bien, qu'à tout moment tu peux t'écrouler. Qu'il suffit qu'on te bouscule un peu fort, pour que tu finisses par tomber. Mais toi t'es inoubliable. T'es pas le genre de gars qu'on oubli comme ça, du jour au lendemain. Toi t'es un ouragan. Tu laisses des séquelles et des traces de ton passage, et ça, partout où tu vas. Puis toi t'es comme la pluie aussi. Et t'es la, tu débarque, tu sème tes petits bouts de toi, puis tu t'en vas. Pfff. T'es tellement de choses à la fois. Tu donnes envie à un flemmard de se bouger, à un fumeur d'arrêter de fumer et un amoureux brisé....d'aimer. T'es comme un vieux souvenir, qu'on arrive pas à effacer. T'es ancré dans le regard des gens, t'es ancré dans leur réalité et t'es ancré.... en moi, Katsuki.