twenty-two

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@Éphémère production

MAIZA JEMIMA NGONI

J'étais cloué sur un lit d'hôpital, je souffrais le martyre. Mes séances venaient de débuter depuis deux semaines, il me restait encore trois semaines à tenir mais déjà là j'en pouvais plus.

Je ne voyais pas ma petite, qui était chez Julien. Il s'occupait d'elle c'était la personne en qui j'avais le plus confiance.

Pendant mes journées à l'hôpital, Alexandro venait me rendre vite régulièrement c'était mignon de sa part.

Comme chaque fin de semaine, j'avais une séance j'y allai à pas reculons.

[...]

La radiothérapie me détruisait petit à petit, mes cheveux tomber je pensais réellement les couper et coller des perruques c'était mieux pour moi que de voir chaque jour que je perdais des cheveux.

Je pleurais en silence devant ce miroir, Jesus je sais que tu es là et tu vois mon malheur mais j'ai tellement foi en ton nom et des fois que tu nous permet des combats pour quand on les remporte en ressort plus que gagnant et qu'on témoigne de ta grandeur. Oui, père je ne crains rien. Comme Job les épreuves pourront me touchées par milliers, je pourrais frôler la mort mais toi grâce à toi père, grâce à ton amour pour moi je ne serai pas atteint, ma foi ne s'ébranlera pas devant ses épreuves. Alors soit élevé au dessus de tout, je te remercie pour tout ma fille, ma famille, mes amis et leur famille. Au nom de Jésus. Amen.

Je suis resté par terre dans cette salle de bain à élever le nom de Jesus à chanter des louanges et des adorations. J'adore les moments passés dans la présence du Saint-Esprit, ces moments où le saint-Esprit t'emmène dans des dimensions waouw extraordinaires.

Je finis de prier, et me lève. J'arrive dans la chambre et fut surpris.

- Tu peux prévenir quand tu rentre ! Dis-je sursautant.

Alexandro - Je voulais pas te déranger.

- Yo oza ndoki.

Alexandro - Au Nom de Jesus carrément.

Je rigole.

- Tu travaille jamais ?

Alexandro - Si le matin, on alterne avec Zoken.

- Tu travaille jamais à plein temps.

Alexandro - Arrête de t'occuper de moi, occupons-nous de toi. Ça se passe ?

- Je vais bien par la grâce de Dieu.

Alexandro - Joie de vivre jusqu'au bout.

On se regardait, c'était assez gênant mais j'aimais sa présence elle m'étais familière.

- Arrête de me charmer avec tes yeux.

Alexandro - Qui te charme ?

- Ton regard je le connais par cœur.

Alexandro - Si tu me laisse continuer c'est que tu aime que je te charme.

- Je n'ai pas dit ça.

Il sourit, son beau sourire m'avait manqué. Depuis ses thérapies, il était devenu plus aimant et agréable. J'en venais même à oublier ce qui m'avait fait subir et de toute façon je prie je ne peux pas avoir de rancoeur contre lui. Surtout pas envers le père de ma fille.

Mon téléphone se mit à sonner, c'était Nahema elle m'appelait avec sa tablette sur whatsapp.

- Allô mon bébé.

INA . Où les histoires vivent. Découvrez maintenant