Liberté ( Vkook )

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 L'histoire que je vais vous raconter, est une histoire très spéciale et précieuse. Elle parlera de souffrance.  Est-elle tragique où heureuse ? A vous de le découvrir. Je suis Min-Yong. C'est moi qui vais vous compter cette petite histoire. Alors, détendez-vous, respirez et on va pouvoir commencer. 

Cette histoire ce passe bien avant votre naissance. 

- J'ai mal ici...

L'enfant posa sa main sur son cœur

- Je te promet que l'on sortira bientôt d'ici. Je te protègerais toujours mon trésor.

Deux enfant étaient couchés dans un grand lit, collés, l'un contre l'autre. Un endroit complétement blanc leurs servaient de chambre. Il n'y avait rien, juste du blanc.

Le plus petit tremblait. Pas de peur, mais de souffrance.  Il était maigre, pâle, fatigué et il avait froid. Dans cet endroit il devait faire tout juste dix degrés. Le plus vieux le serra fort contre lui pour essayé de le rassurer, de créer une coquille, juste pour eux deux.

- Je te sortirai d'ici, petit frère.

Les deux enfants ne dormaient plus depuis des semaines. Ils ne pouvaient pas, la peur les rongeaient, le froid les tuaient et la faim les tordaient de douleur. Ils le savaient tout les deux, ils étaient destinés à mourir. Rien ne pouvait changé ce destin écrit pour eux, rien.

Une porte s'ouvrit brusquement. Les deux enfants sursautèrent.

Un homme s'avança et cria le nom du plus petit.

L'enfant s'était mis à trembler, cette fois ci, de peur. Il chuchota à son frère d'une voix à peine audible, en avançant sa main vers lui:

- Dit... tout ira bien n'est ce pas ?...

Son grand frère prit sa main brusquement, les larmes aux yeux.

- Tout va bien, on se revoit tout à l'heure. On se reverra hein ? Sois fort. dit-il précipitamment 

Le plus petit ferma ses yeux.

-  J'arrive... au bout... de ce que je peux endurer, grand frère.

Il pleurait.

- Je n'ai pas toute la journée !

L'enfant se redressa sur le lit, se tourna et posa ses deux pieds par terre. Il se leva et tangua, supportant mal son propre poids, qui ne devait pas dépasser les quarantes kilos. Ses jambes tremblaient, flagellaient.

Il arriva enfin vers l'homme qui l'attendait agacé. Il était assez corpulent, ses joues était ronde et on remarquait de la sueur le long de son front. Ses poches étaient remplis de ce qui semblait être de la nourriture. Il avait prit le petit, brusquement, par dessous son bras gauche avec sa grosse main moite. Puis la porte se referma.

Un silence pesant s'était installé dans la salle blanche. Ce blanc, pur et innocent. N'était-ce pas normalement la couleur du paradis ? Pour les enfants, cette couleur symbolisait l'enfer. Un cauchemar blanc qui les tuait à petit feu, douloureusement.

 Le sois disant grand frère, qui de son devoir était de rassurer son frère, passa des heures entières à pleurer. Attendant son frère, ayant peur de ne jamais revoir son frère vivant. Son frère était tout pour lui, son rayon de soleil, sa raison de vivre. Sans lui, il serait partit au ciel depuis longtemps. 

Ce qu'ils sont en train de vivre, dépasse les films de sciences fictions. Les deux enfants ne savaient pas où ils étaient mais ce qu'on leurs faisaient vivre... On ne peut pas mettre des mots sur cette souffrance. 

L'aîné essayait de paraître exemplaire devant son frère, fragile. Il combattait ses larmes constamment. Il y avait toujours un moment où il craquait et ses larmes dévalaient ses joues pendant des heures. Son frères le rejoignait toujours en mêlant ses larmes aux siennes.

Une heure après, la porte se réouvrit enfin et un bruit de claquement au sol se fit entendre. 

" J'aimerais faire fleurir le jardin de ton âme. "