🔞 Mon cher et tendre professeur de philosophie

Chapitre 1

- Voilà, merci de votre attention et bonne suite de journée.

La sonnerie caractéristique venait de retentir, signe que le cours prenait fin et cela tout à mon désespoir. Pourquoi? Disons que ce cours me passionne.
Enfin... si je devais être honnête, je dirais plutôt que son cours me passionne. La philosophie est d'autant plus belle qu'elle sort de ses lèvres, aussi limpide que la plus pure des sources. Il est de ces professeurs qui vous marquent, en bien ou en mal. Et celui-ci, mon cher et tendre professeur de philosophie, laissera sans nul doute la marque la plus exaltante qui me fut donnée de toute ma scolarité.
Je finissai ma prise de note et fermai mon cahier. Comme à mon habitude, j'étais rendue à être la dernière en classe. Les autres étaient-ils si pressés de rentrer chez eux ? Pour ma part il me fallait quelques minutes de décompression pour digérer la quantité de nouvelles informations qui se bousculaient dans mon cerveau.
Je m'appliquais alors à trier mes dossiers quand une feuille s'échappa de ma pile, et je la regardai, ennuyée, filer vers le sol pour finir sa course aux pieds de mon professeur occupé à ranger ses affaires. Je soupirai et allai la récupérer, mais aussitôt que je me baissai, mon professeur, accroupi, releva la tête et me tendit ma feuille. Seulement, je vis son regard, avant qu'il n'atteigne mes yeux, s'arrêter consciemment ou non sur ma poitrine, alors partiellement dévoilée par mon chemisier. Par politesse, il détourna vite les yeux et fit mine de rien alors que je prenais fébrilement ma feuille, me confondant en un bégaiement de remerciements et d'excuses. Je sentais mes joues chauffer et tâchai pour une fois de me dépêcher. Je rangeai mes affaires à la va vite, et sorti en lançant un faible "bonne soirée".
Arrivée chez moi, j'allai me doucher et repensai à ce qu'il s'était passé. Je ne savais pas si je l'avais rêvé mais j'avais crus apercevoir un voile de désir obscurcir ses yeux une fraction de seconde avant qu'il ne soit retourné à ses affaires. Cette pensée me chauffa les joues une nouvelle fois, à moins que cela ne fut l'eau chaude de la douche.
Je laissai mon esprit divaguer et imaginer ce qu'il aurait pu se passer si je n'avais pas lâchement fui. Quelques peu honteuse des images qui s'imposaient ainsi à mon esprit, mais tout de même intriguée, je pris le pommeau de douche avec l'intention de me détendre. Après tout, ça faisait longtemps.