[Bakugo x reader]

10. 🕰

Tu ouvris les yeux au milieu de la nuit. Tu étais seule dans la pièce, tu n'avais aucune idée d'où Katsuki pouvait être.

Tes yeux collaient et tu avais l'horrible impression que ta peau t'emprisonnait. Limpression dêtre sale te collait et après avoir jeté un coup dil à ton téléphone, qui indiquai 03h38, tu te levas péniblement et te dirigea vers la salle deau.

Après avoir retiré ce que tu portais, tu te glissa dans la douche, ta brosse à dent dans la bouche. Tu laissas l'eau bouillante te brûler le dos alors que tu frottais brutalement tes dents. Tu finis par pousser un cri de rage et balancer ta brosse contre la vitre de la cabine.

Tes larmes se mélangeaient à l'eau et, à bout, tu finis par attraper ton rasoir et t'asseoir par terre. Tu fis glisser la lame contre la peau sensible de l'intérieur de ta cuisse. La blessure se joint à celles qui marquaient déjà la zone, bien plus anciennes.

Tu seras les dents sous la douleur. Ça faisait très longtemps que tu ne l'avais pas fait. Katsuki était la personne en qui tu avais donné le plus de confiance dans ta vie mais tu avais l'impression qu'il agissait comme tous les autres. Tu lâchas le rasoir les mains tremblantes. Aussitôt, tu ten voulus et regrettas, te détestant encore plus que 5 secondes au paravent.

À chaque fois, avoir dêtre fait du mal, tu retournais des milliards de question dans ta tête. Tu te demandais si ça valait la peine, pourquoi tu lavais fait et pourquoi tu savais que tu le referais. Tu te demandais si cétait de ta faute où si tu navais juste pas de chance. Puis en réfléchissant tu en arrivais toujours au fait que des gens devaient traverser des épreuves pires que ce que tu vivais, et que tu navais pas le droit de te plaindre pour si peu, que tu devais cacher cette haine et juste sourire bêtement.

Tu étais fatigué de devoir faire tout ça et cest vrai que depuis que tu avais quitté ton pays dorigine, tu avais de moins essayé de camoufler ses émotions, probablement parce quelles étaient moins destructrices.

L'unique plaie était fine courte, facile à cacher. Tu ne devais pas aller plus loin, tu devais t'empêcher de le faire. Le rasoir partit contre la vitre comme la brosse à dent précédemment et tu sanglotas. Après quelques instants, des coups à la porte te sortir de ta transe.

Tu relevas la tête, les yeux gonflés, avant de sortir de la cabine de douche, de t'essuyer. Tu sentais le sang perler sur ta cuisse et tu fouillas les placards du blond à la recherche de pansements. Pas moyen de mettre la main dessus, mais le temps que tu cherches, une petite croute sétait formée et avait arrêté l'écoulement et, temps que tu ne faisais pas de mouvement brusque, ça ne risquait pas de se rouvrir.

Les coups à la porte persistaient, tu t'enroulas donc dans une serviette de bain et alla ouvrir. Dans l'encadrement de la porte se trouvait Katsuki, les cheveux encore plus en bataille que d'habitude, le souffle court et les joues rosis par le froid extérieur.

« Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-là ? » Te demanda-t-il.

« Je te retourne la question... »

« J'avais besoins de me vider la tête, je suis allé courir. »

« Ok... »

Tu le dépassas et te dirigeas vers la sortie.

« Et puis merde... » l'entendis tu grommeler derrière toi. « (t/p) ! »

« Quoi ? »

« S'il te plaît... J'ai pris l'habitude de dormir avec toi, tu ne veux pas rester ? »

Même si tu ne voulais pas t'enfoncer encore plus dans les sentiments que tu avais pour lui, tu ne pouvais t'empêcher de succomber.

« C'est si gentiment demandé. »