Juste nous

Lys 5

Je débarrasse avec Carly, quand on arrive dans la cuisine, je vois bien qu'elle veut me parler.

— Je t'écoutes, lui dis-je

— Katy n'est pas méchante. Moi j'ai eu droit à la mère qui ne lâche pas son petit bébé, Raph lui, elle lui a envoyé une fille pour voir s'il était fidèle.

J'écarquille les yeux, cette femme est folle ma parole !

— Laisses là parler, ne prend pas tout pour toi ils sont ses bébés. Elle a besoin d'être sûre que tu es quelqu'un de bien.

Je reste silencieuse et réfléchi, on ne va pas passer le week-end à se prendre la tête, je dois éclaircir les choses.

— Je peux te laisser finir ?

— Oui bien sur,

Je vais dans le salon, pour aller voir Katy, je lui propose d'aller parler un peu. On va sur le petit banc devant la maison

— Je vais mettre les pieds dans le plat, alors ma situation est plutôt simple. Je suis de parents séparés, je suis très proche de mon père, ma mère est une mère copine qui me désespère la plupart du temps. Je ne serais pas un poids financièrement, car premièrement je gagne bien ma vie, mais ma famille a aussi beaucoup d'argent. Alors les garçons ont bien compris que j'étais aisée, mais on n'en a pas encore parler. Notre histoire commence et je ne sais pas où je vais, où on va, mais j'ai envie de cette histoire alors on peut être amie ou ennemie, c'est comme vous voulez. Ah et je ne mettrais jamais leur amour en danger.

Sans que je comprenne Katy me prend dans ses bras.

— Les garçons ont raison, tu es celle qui leur faut, aller vient, il fait froid.

On entre dans la maison pour rejoindre tout le monde qui parle dans le salon.

Je vois Zenn et Raphaël, l'un à côté de l'autre, Zenn une main sur la cuisse de son homme. Raph tapote sur le canapé à la place vide à ses côtés. Je les rejoins et Raphaël prend ma main qu'il met sur ses genoux où la main de Zenn ce joint aux nôtres.

—Willy, mon minou tu sais que tu vas devoir redonner le chien à Lys ?

— On pourrait avoir un chien, regarde comme il est mignon. Ça pourrait être ton nouveau bébé.

- Oula non, tes fils m'ont épuisée on vient de caser le dernier, ce n'est pas pour être embêté avec un chien. Maintenant j'attends les petits enfants

Willy soupire et pose Berlioz qui vient aussitôt à mes pieds.

— Je vais le sortir et dodo après, il a eu une longue journée mon bébé chien.

—On vient avec toi, me dit Zenn.

On dit bonne nuit à tout le monde, car après on monte se coucher.

Raph met sa veste sur mes épaules et Zenn prend Berlioz.

Dans le jardin, Berlioz court dans l'herbe.

Je me fais capturer par les garçons.

— On ne veut pas que tu penses qu'on te mettra de côté, oui on est un couple, mais tu en fais partir désormais,

— Raph, sauf que pour le moment je suis juste celle qui va se mettre entre vous et ça aux yeux de vos amis et familles.

— Ce n'est pas le cas, et on va faire le nécessaire pour que tu ne te sentes pas mise de côté. Ma mère...

—J'ai parlé avec et je pense qu'elle est rassurée, je réponds à Zenn en le coupant.

Je me tourne pour être face à Zenn et je vois qu'il est rassuré. Berlioz revient et je le prends pour rentrer. On monte aussitôt dans la chambre je lui sort son matelas où il va se coucher aussitôt.