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Clique_fdp prosterne toi

Jeno haleta en rejetant la tête en arrière. Il se sentait glisser du plan de travail. Il détacha alors l'une de ses mains, fermement accrochées aux épaules de son petit-ami, et s'en servit pour s'aider à reculer en arrière, faisant grogner Jaemin qui s'empressa de revenir se coller à lui. Il lâcha un soupire suivit de plusieurs autres tandis qu'il sentait ce sentiment chaleureux grandir dans le creux de son ventre.

Les va-et-vient ne cessaient, la peau de son copain claquait avec force contre la sienne. Ses grognements lui procuraient des milliers frissons, accentués par les baisers, morsures et petites léchouilles qu'il laissait tantôt contre sa mâchoire, tantôt sur ses épaules ou encore sa nuque. Son membre en lui élargissait ses parois, allait toujours plus profondément frappant quelques fois cet endroit derrière lequel se cachait un élément indispensable à son plaisir. Il laissa échapper du fond de sa gorge ce long gémissement qu'il contenait depuis si longtemps, s'accrochant fermement aux épaules de Jaemin, de ses deux mains. Tant pis s'il glissait à nouveau, il n'avait pas le temps d'y penser. La seule chose qui le préoccupait à l'instant était sûrement de jouir. Il ne pensait pas à respirer correctement, ni même à avaler sa bave, la laissant couler sur son menton, puis le long de son cou jusque son torse collé à celui de Jaemin.

"Tu sembles aimer ça énormément, souffla celui-ci près de son oreille avant de venir mordre son lobe."

Il lâcha un gémissement plus bruyant et se cambra alors que la chaleur en lui fit mine d'imploser, se contenant au dernier moment. Les larmes lui montaient aux yeux, son corps était parcouru de frissons et secoué de spasmes. Il peinait à bouger, ne serait-ce qu'un petit doigt, ce qui le gênait énormément dans sa tentative d'amener sa main à son pénis tendu et douloureux. Un couinement lui échappa attirant l'attention de Jaemin à qu'il jeta un regard suppliant.

"Putain tout sauf ce regard, grogna le plus jeune en agrippant plus fermement les hanches de son aîné pour faciliter les coups de bassin. Il faut plus de lubrifiant."

Jeno geint de frustration en sentant Jaemin se retirer et le regarda appliquer plus de lubrifiant sur son membre, le regard embué. Sa main tremblante réussit à saisir le sien qu'il masturba avec un rythme plus ou moins rapide à son goût, son état ne l'aidant pas à se satisfaire comme il le voudrait. Il soupira d'aise lorsque son petit-ami se colla de nouveau à lui et se servit de sa main libre pour s'accrocher à ses épaules, tandis que les doigts humides du rosé le pénétrèrent doucement lui faisant lâcher un long gémissement.

"Jaemin, dit-il d'une voix vacillante presque suppliante. Plus."

Celui-ci sourit et vint lier leurs lèvres ensemble, laissant la langue de Jeno se joindre à la sienne, la chercher, la caresser. Leurs baves se mélangeaient, débordaient et coulaient. Mais ils n'en avaient que faire, se séparant dans un bruit de succion bruyant. Jaemin admira les lèvres de son petit-ami avec fierté : rouge et enflé. Il se mordit la lèvre inférieure en imaginant les siennes dans le même état et s'empressa de retirer ses doigts de l'antre humide de lubrifiant du plus vieux, les remplaçants par son pénis trop dur pour rester dans cet état encore trop longtemps.

Ils lâchèrent tous deux un soupire de satisfaction et Jaemin s'empressa de recommencer ses va-et-vient. Mais les rendit plus vifs, plus secs. Les gémissements de son petit-ami étaient plus nombreux, plus bruyants. Les larmes roulaient sur ses joues roses, ses yeux étaient fermés, ses jambes tremblaient, sa main peinait à suivre le rythme sur son membre alors il l'aida lui soutirant un gémissement de pur plaisir.

Il pouvait désormais pleinement profiter de la vue de son copain, se cambrant de plaisir face à lui: son corps bien bâti, à la peau opaline, suintant de sueur. Il grogna alors qu'un sourire incontrôlable étira ses lèvres. Jeno était magnifique, mieux, il était parfait. Une véritable œuvre d'art. Et le voir comme ça, face à lui, dans cet état, perdu dans la luxure au point d'en pleurer n'avait pas de prix.