Dans un appartement décoré dans le style victorien, plus précisément dans une de ses chambres, un homme était assis dans un canapé violet magenta. Il tenait un téléphone dans ses mains. Cela faisait quelques minutes qu'il se demandait s'il devait l'allumer ou non. Après tout, il ne lui appartenait pas, il n'avait en aucun cas le droit de violer la vie privée de son propriétaire.
Mais sa curiosité mal placée lui ordonnait toute autre chose. Ça ne fera de mal à personne, si ? Alors que son pouce droit était pressé contre le bouton on/off, il priait intérieurement pour que la batterie soit HS.
Une lumière vint piquer ses yeux, les faisant fermer sous le coup de la surprise. Après quelques secondes d'aveuglement, son attention fut finalement dirigée vers l'écran. Le téléphone s'était allumé.Une image où un homme y était servait d'écran de verrouillage. Ses cheveux étaient totalement uniques : ils étaient redressés en l'air et étaient bicolores. La partie inférieure était blanche et la supérieure noire, là où ses cheveux naturels ont repoussés créant un étrange contraste. Mais le plus surprenant était sans aucun doute ses yeux : ils possédaient un doré qu'on ne pouvait réellement d'écrire. On aurait dit qu'on y avait enfermé le soleil lui-même. La forme de ses yeux était toute aussi étrange. Toutes ces particularités, une fois assemblées, donnaient l'impression qu'une chouette humaine existait. Cette pensée le fit rire.
Il perdit presque instantanément sa bonne humeur lorsqu'il regarda l'entièreté de l'image. L'homme-chouette était assis dans un canapé rouge pourpre qui avait la forme d'un trône. Ses contours, quant à eux, étaient dorés. Vêtu d'une veste noire à moitié ouverte, une chemise blanche déboutonnée, un pantalon noir qui lui arrivait juste au dessus des chevilles laissant entrevoir des chaussettes noires ainsi qu'une paire de chaussures elles aussi noires. Des bagues dorées, sûrement étaient-elles en or, décoraient ses longs doigts. Une chaîne en or longeait le long de son torse, au bout il y était inscrit '' Bokuto Kotaro ''. Il s'agissait sûrement de son nom complet. L'ambiance de l'image était dûe à la position que l'homme avait prise. Son torse était penché vers l'avant, sa tête était relevée nous faisant croiser en premier son regard perçant, ses jambes étaient écartées le laissant poser ses coudes sur ses cuisses et ainsi joindre ses mains l'une dans l'autre. Un sourire que l'on ne pouvait écrire venait couronné le tout.
On le croirait sorti tout droit d'un film. Il représentait le parfait boss mafieux, tous les plus grands clichés étaient au rendez-vous. L'image provenait sûrement d'une de ces séries bidons. L'homme ne chercha pas plus loin, ce téléphone appartenait probablement à une adolescente. Il souhaitait tout de même le lui rendre, il reposa le téléphone sur une commode et alla se coucher. Il verra à propos de tout cela demain, il était exténué. Il partit s'allonger et mit la couverture sur lui. Ses paupières se fermaient seules, il se sentait partir. Ce fut sous une nuit étoilée qu'il s'endormit.
- WAA-KAA-CHAAAN !!!
Une voix retentit au loin, ledit Waka-chan se retourna pour voir qui l'appelait, même s'il se doutait de son identité. Une fois retourné il vit un homme aux cheveux rouges s'approcher en courant vers lui. Il mesurait à peu près lui aussi un mètre quatre-vingt dix, et ses yeux étaient aussi rouges que sa chevelure. Il s'agissait de Tendou Satori, qui était le meilleur ami d'Ushijima. Quand on les voyait ensemble, on était loin de se douter qu'ils étaient meilleurs amis. L'un était le total opposé de l'autre. Tendou était une personne surexcitée qui partait dans tous les sens et à qui on avait du mal à suivre, Ushijima, lui, était tout le contraire. Il restait calme dans toutes les situations et se faisait parfaitement comprendre. Son visage gardait cette expression neutre alors que celui de Tendou on pouvait y lire comme dans un livre ouvert. Ils étaient comme le jour et la nuit, le ying et le yang, deux parallèle infinies.
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Ce maudit téléphone.
FanfictionUshijima n'était qu'un simple fermier, alors qu'il souhaitait rentrer chez lui, par pur hasard, il trouva un téléphone sur le sol. Qui aurait cru que cette simple découverte allait autant changer sa vie ?